LE
BILLET MATINAL DE VICTOR
Après Hêhomey, y a corruption
aussi chez Lucien Kokou
Conte,
raconte ! Nous allons vous raconter en effet une petite histoire de 10% et
de 5%, nouvelle trouvaille au cabinet du ministre Lucien Kokou.
Intermède
Hervé
Hêhomey, c’est fini. Talon seul maître à bord. C’est normal. C’est Patrice que
nous avons élu et c’est le seul à nous rendre compte en 2021.
Passons !!!
Je
commence par être fier de mon président pour qui j’ai fait campagne et pour qui
j’ai voté. Lorsque je cogne grave, certains pensent que je ne suis pas
rupturien. Je le suis. Seulement je suis un rupturien modéré.
Voilà
pourquoi j’informe ce matin Patrice Talon que le cabinet du ministre Lucien Kokou
a créé un fameux COMITE DE SUIVI DES CHANTIERS avec des tentacules dans les
Ddeps. Ce comité s’est définitivement substitué aux directions des collèges
publics en matière de construction de salles de classes dans les établissements
publics.
En
effet, au lieu de suivre comme sa dénomination l’indique, non, ce Comité construit
plutôt. Lorsqu’un directeur souhaite construire des salles de classes,
auparavant, il informe l’autorité, construit et le Comité suit. Actuellement,
il informe, le comité se saisit rapidement du dossier, lance l’appel d’offres,
recrute l’entrepreneur et lui réclame 10% obligatoires. Ce Comité suspendu par
la Présidence de la République est restauré par le cabinet de Lucien Kokou. Et il
va loin. Ils ont répertorié les chantiers en cours de construction depuis Boni
Yayi et réclament 5% aux entrepreneurs. Ces chantiers en construction depuis le
régime précédent doivent encore payer.
Rencontré,
un entrepreneur en travaux dans un collège bien connu de Cotonou confie avec
amertume : « ce chantier est en cours depuis le régime de la
refondation. J’avais donné 10%. Mais les autorités actuelles de l’enseignement
secondaire me réclament encore 5% pour un chantier en finition. Dites-moi !
J’irai chercher l’argent où ? ».
Ca
bouffe grave, monsieur le président !
Victor
Nongni
L’Aigle
solitaire
Le
ventre qui a mangé suit toujours son porteur dans l’au-delà. Proverbe Watchi
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