Agence Global’Presse/AGP-Comé
Drame
à Comé/Talon, Lafia, Moukaila, au secours !
Le Dgpn-Idrissou Moukaila |
La fille d’une autorité introuvable depuis hier à 16 heures
(Insécurité transfrontalière à
Comé)
« Aidez-moi !».
Voilà la seule phrase qu’a pu prononcer le sieur Désiré Hounza, jeune délégué
du quartier Hôtel de ville à Comé.
Ce
bout de phrase qui symbolise toute la détresse de l’homme face à la disparition
de sa fille, une petite de 3, 4 ans. Et vers qui envoie-t-il ce cri de
détresse ? Les autorités étatiques, celles en charge de la sécurité et
toute la population. Ce cas n’est pas isolé. Des disparitions de personnes sont
légions et régulières. De sources certaines, on apprend que ce sont les
cybercrimminels qui y ont installé leurs réseaux de trafics d’humains.
Naguère,
trois personnes ont été retrouvées mortes dans la zone de l’hôtel de ville,
donc dans le même quartier où la petite actuelle habite et est portée disparue
depuis hier. Il y a une semaine, une fille vendeuse a été séquestrée, mais n’a
eu la vie sauve que grâce aux maçons qui travaillaient sur un immeuble. Avec l’imminence
des fêtes de fin d’année, ces réseaux de vils individus commencent ainsi par
reprendre du service. Il faut agir.
Voilà
pourquoi nous lançons un appel en direction du président Patrice Talon, du
ministre de l’intérieur Sacca Lafia et du directeur général de la police
nationale Idrissou Moukaila. Messieurs, agissez vite car, l’heure est grave.
Mouzou
Sylvestre, le commissaire de la ville de Comé fait de son mieux. Mais il a
besoin de soutien.
La situation géographique de
Comé, un problème
Comé
de par sa position géographique de grand carrefour vers le Mono et le Couffo,
donc vers l’intérieur du Bénin, puis de l’autre côté vers le Togo, le Ghana et
autres est exposée. Dans l’ordre normal des choses, si nous étions dans un pays
sérieux et conséquent, un petit camp militaire devrait être installé dans cette
ville ou tout au moins un détachement de Ouidah pourrait souvent faire des
tours vers Comé et la frontière Bénin-Togo juste par dissuasion. Mais, rien.
En
tout cas, trop c’est trop ! Il faut aider Comé à sortir de son insécurité
transfrontalière. N’attendons pas le pire. Le drame est déjà là.
Jules
DOSSOU
AGP-Comé
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