Reprise
du Championnat béninois de football
Christian
Lagnidé : L’homme grâce à qui la balle roule

Aussi pourri que fut
le football béninois du fait d’interminables querelles de personnes, bref de
clochers, il a su insufflé un dynamisme dont il est le seul à détenir le
secret. De combinaisons gagnantes en combinaisons convaincantes, Christian
Lagnidé a fini par faire rouler encore la balle au Bénin. Telle une chimère, la
réalité a surpris tout le monde. Et ce jour-là au stade de l’Amitié général
Mathieu Kérékou de Kouhounou où Requins et Ussk doivent renouer avec le cuir
rond, il était devenu l’homme de l’ombre. Tel un bâtisseur incontournable,
discret mais efficace, il fut avec Coricom les maillons essentiels de la
reprise du championnat national du football au Bénin. Beaucoup ne le savent pas,
mais il est celui qui a fait venir sur fonds propres, le représentant de la Caf
ici àCotonou pour représenter le président Ahmad Ahmad. Chose curieuse et comme
dans une danse de cannibale, on voyait les uns et les autres gigoter montrant
au monde qu’ils étaient les artisans de cette reprise. Faux, le seul vrai
artisan est Christian Enock Lagnidé. Cet homme est un monsieur. Un vrai.
Pour quelqu’un qui a
couvert dans sa totalité des phases finales de la Can, ce n’est pas un simple
championnat local qui le fera frémir. Il a l’étoffe. Il en a le charisme. Il a
le matériel. Sauf ceux qui sont nés de la dernière pluie ne le savent pas. Un
livre d’histoire doit leur être écrit à cet effet. Pendant que l’amnésie frappe
la jeunesse vaguement contestataire, le mastodonte Lagnidé avance avec son
championnat, notre championnat, sponsoring aux aguets. Il peut les trouver, ces
sponsors qui vont permettre à la balle de rouler éternellement au Bénin. Il
suffisait qu’on le laissât retransmettre ou tout au moins produire ce match
d’ouverture et ce serait fait. Mais hélas !
Toutefois, une bonne
partie du contrat a déjà été remplie. Celle de voir le ballon rouler contre
vents et marées. Le Bénin a tout. Et il suffit que chacun reste dans son couloir
et tout ira bien. Et le ballon ne cessera point de rouler. Ainsi soit-il !
Moucharafou
Anjorin : L’homme par qui la balle doit rouler
Volontaire et
persévérant, même parfois trop opportuniste, le président de la Fédération
béninoise de football, Moucharafou Anjorin doit, plus que jamais, prendre la mesure
de sa mission. Plus que par le passé, il doit comprendre que les temps ont
changé et qu’il urge qu’il change aussi de méthode et de façon de faire. Il a
plus que quiconque le devoir de faire rouler le ballon, car le moindre frein
dans le déroulement normal du championnat constituera son arrêt de mort. C’est
certain. Il le sait. Le plus important pour lui est de concentrer toute son
énergie sur le championnat, afin qu’il aille au bout. L’époque des discours
flatteurs à mi-chemin entre le sport et la politique est révolue.
Homeky :
L’homme par qui la balle devrait rouler
Point de doute que le ministre Oswald Homeky a une lourde mission envers le football national : Le financement des clubs. Même si des sponsors devraient être trouvés par qui vous savez, l’Etat béninois par le truchement du ministère des sports a une lourde charge dans la réussite totale de ce championnat-ci. Dans un autre sens, il a le devoir de faire comprendre à l’Ortb et au reste de la presse sportive nationale que les droits d’images se payent. C’est de cela qu’il est question. Il a pris une grosse responsabilité ce jour du lancement en s’affichant devant toutes les caméras du monde. Alors l’échec ne doit pas apparaitre dans son dictionnaire car, c’est de cela que dépend la réussite de son passage la tête de ce département ministériel.
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