Une pelouse d'enfer
Cela fait pleurer les enfants
La caractéristique première du football est l'élégance. Réceptionner une balle. La contrôler. La posséder. La maîtriser. Y aller ensuite en petites foulées de deux pas une touche. Toute cette science pourtant banal est aisée si et seulement si le tapis vert est en état et de bonne qualité.
Mais lorsqu'il ressemble à un champ de patate, boueux, bosselé, dénivelés et même critique pour la cheville comme au stade de l'Amitié, le football devient un sauve qui peut. Et alors que le ballon se joue à fleur de gazon, non, il se joue dans les airs avec des renvois de balle aériens qui n'ont rien de plaisant.
Ainsi se résume une partie de 45 minutes fois deux sur la pelouse du stade de l'Amitié Mathieu Kérékou de Kouhounou à Cotonou. Si cela n'est pas une négligence, cela doit être un manquement grave.
C'est d'ailleurs la preuve que le Bénin n'est pas un pays de football. Nous sommes toujours à l'étape du football passion. Ce football où on accepte tout en se disant pourvu qu'on joue.
Faites quelque chose messieurs. C'est juste une question d'honneur.
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