lundi 30 avril 2018

Bénin/La lutte contre le Sida et autres maladies s’intensifie

Création du Cnls-Tp 
La lutte contre le Sida et autres maladies s’intensifie   

Le Conseil des ministres du mercredi 25 avril dernier a statué sur un certai
n nombre de points dont un a retenu l'attention de l'ensemble des Béninois vue son importance. Il s'agit du décret portant création, composition, attribution, organisation et fonctionnement du Conseil National de Lutte contre le Vih/Sida, Tuberculose, le Paludisme, les Hépatites, les Infection sexuellement transmissibles et les Epidémies (Cnls-Tp). Lequel décret a été adopté.
D’après les explications, le Cnls-Tp est chargé de la coordination des interventions en matière de détection, de prévention, de surveillance et de réponse aux épidémies au Bénin. "C'est l'instance suprême de veille, d'orientation et de coordination en matière de lutte contre le Vih/Sida, la Tuberculose, le Paludisme, les Hépatites, les Infection sexuellement transmissibles et les Epidémies dans notre pays" selon le Conseil des ministres qui mentionne également que le Cnls-Tp est l'institution nationale de coordination servant d'interface entre le Bénin et le Centre régional de surveillance et de contrôle des maladies sous l'égide de la Cedeao. En ce qui concerne ses attributions, il s'agit de, veiller au bon fonctionnement du système épidémiologique; s'assurer de la dimension multisectorielle de la lutte contre le Vih/Sida, la Tuberculose, le Paludisme, les Hépatites, les Infection sexuellement transmissibles et les Epidémies; harmoniser l'élaboration des plans d'appel de secours aux épidémies; coordonner la mobilisation du financement du Fonds Mondial au Bénin; veiller au suivi de la performance de tous les projets et programmes etc. Il faut souligner que le gouvernement a adopté ce décret et instruit le ministre de la santé pour rendre effective à brève échéance, son application.

Abbas AHMED TITILOLA

Lutte contre la corruption/Le Bénin cité en exemple par le FMI

Lutte contre la corruption
Le Bénin cité en exemple par le FMI
(La détermination de Talon saluée à l’international)

Dire que le gouvernement du Nouveau Départ réussit la lutte impeccable contre la corruption n’est pas de l’intoxication. Dire que depuis deux ans Patrice Talon a fait de la lutte contre la corruption son cheval de bataille ne relève pas du mensonge. Les faits sont là et parlent d’eux-mêmes. Les reconnaissances et félicitations s’enchainent aussi bien au plan local  qu’à l’international. Récemment, c’est le Fonds Monétaire Internationale (FMI) qui a félicité le gouvernement béninois pour sa détermination à lutter contre la corruption. C’était à l’occasion des réunions du printemps du Fmi auquel Abdoulaye Bio Tchané, ministre  d’Etat chargé du Plan et du Développement  a été convié. Il était au côté de Christine Lagarde, Directrice Générale du Fmi, Lea Giménez Duarte, Ministre des Finances du Paruguay, Penny Mordaunt, Secrétaire d’Etat au Développement International du Royaume-Uni et Patricia Moreira, Directrice Générale du Secrétariat international de Transparency International. Les invités ont débattu autour du thème « Rétablir la confiance en luttant contre la corruption ». Un satisfecit spécial a été décerné au Président Patrice Talon et à tout son gouvernement pour leurs nombreux efforts d’assainissement des finances publiques. Au cour du panel, Abdoulaye Bio-Tchané a fait l’exposé de certaines initiatives prises par le gouvernement auquel il appartient. Il s’agit des initiatives telles que la bancarisation des salaires des fonctionnaires est une réforme majeure qui réduit des poches de corruption. A ce sujet, Christine Lagarde affirma que l’expérience de la bancarisation du payement des salaires a été faite en Afgnanistan où en un mois, cette réforme a fait disparaître des poches de détournement. Pour finir, le ministre d’Etat a laissé entendre que « Dans un environnement de corruption généralisée, l’une des choses visibles, c’est que les gens ne sont pas sanctionnés. Il y a bien sûr des lois mais personne n’a intérêt à ce qu’elles soient appliquées. Le premier signal permettant de montrer permettant de montrer que les choses vont changer, c’est de mettre fin  à l’impunité, de sanctionner les gens, jusqu’au niveau le plus élevé si possible. Ceci permet le retour de la confiance des citoyens vis-à-vis du système judiciaire. Le second facteur important dans cette lutte, c’est le leadership politique engagé contre la corruption ». Il faut aussi noter que la transparence dans la gestion des marchés publics dont fait preuve le gouvernement de la Rupture ont fortement milité en faveur de cette reconnaissance internationale. 

Ulrich AKPOVO

Réaménagement du calendrier scolaire 2017-2018

Réaménagement du calendrier scolaire 2017-2018
Le gouvernement soucieux du respect de la masse horaire

C’est la conséquence des nombreux mois de grèves enregistrés dans  les écoles publiques. Le nouveau calendrier scolaire est désormais disponible. Après concertations, les autorités ayant en charge les enseignements maternels et primaires d’une part et les enseignements techniques et professionnels d’autre part ont procédé au réaménagement du calendrier scolaire 2017-2018. Il faut noter que c’est par l’arrêté interministériel, année 2018 N° 055/ MEMP/MESTFP/DC/SGM/DIIP/DEP/DEM/DEC/DIPIQ/DETFP/SA/049SGG18, que Mahougnon Kakpo, ministre des enseignements, secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle et, Karimou Salimane, ministre des enseignements Maternels et Primaire, ont fixé le calendrier réaménagé de l’année scolaire 2017-2018 dans les établissements publics du pays.  Et comme, récemment le front a décidé de lever sa motion de grève et que les cours ont déjà repris dans les écoles publiques il ne reste qu’à souhaiter bon retour à tous les enseignants. Il faut remarquer que le gouvernement du Nouveau Départ est toujours resté dans sa logique de garantir le nombre d’heure de cours annuelle aux apprenants. Il n’aura donc pas d’année bâclée ou rafistolées comment le soutiennent certaines personnes.     
Ulrich AKPOVO
VOICI LE CALENDRIER RÉAMÉNAGÉ DE L'ANNÉE SCOLAIRE 2017-2018


PREMIER TRIMESTRE : Du lundi 18 septembre 2017 au mercredi 20 décembre 2017 après les cours de la matinée (13 semaines 02 jours).


CONGÉ DE FIN DE PREMIER TRIMESTRE : Du mercredi 20 décembre 2017 après les cours de la matinée au mercredi 03 janvier 2018 inclus (14 jours).


DEUXIÈME TRIMESTRE :

Reprise des classes après les congés de fin du 1er trimestre

Du jeudi 4 janvier 2018 au vendredi 12 janvier 2018 après les cours de l’après-midi (1 semaine 2 jours).

Jours de travail au cours de la période de perturbation

Du lundi 15 janvier 2018 au vendredi 13 avril 2018 ( 4 semaines 3 jours)


CONGÉ DE FIN DU DEUXIÈME TRIMESTRE : Du vendredi 13 avril 2018 après les cours de l’après-midi au mercredi 25 avril 2018 inclus (12 jours).


TROISIÈME TRIMESTRE : Du jeudi 26 avril 2018 au mardi 31 juillet 2018 après les cours de l'après-midi (13 semaines 4 jours).

Les grandes vacances sont fixées au mardi 31 juillet 2018 après les cours de l’après midi. Elles prennent fin le dimanche 16 septembre 2018.

Les activités pédagogiques reprennent effectivement dans tous les établissements scolaires le lundi 17 septembre 2018.


FÊTES ET JOURS FÉRIÉS DE L’ANNÉE

Toussaint : mercredi 1er novembre 2017

Fête des religions traditionnelles : mercredi 10 janvier 2018

Lundi de Pâques : lundi 02 avril 2018

Fête du Travail : mardi 1er mai 2018

Fête de l’Ascension : jeudi 10 mai 2018


Lundi de Pentecôte : lundi 21 mai 2018

Le Prd mobilise Porto-Novo derrière Talon

Marche de soutien au chef de l'Etat dans la capitale
Tout Porto-Novo mobilisé derrière Talon grâce au Prd.

                   
Pour certain c’était tout simplement un rêve. Voir un monde fou massivement sorti pour soutenir les actions de développement menées depuis deux ans par Patrice Talon relève de l’imaginaire. Puisque depuis des décennies la capitale politique du Bénin a toujours été le fief bien ancrée de l’opposition à tous régimes. Et ce n’est pas l’ancien Chef d’Etat, Yayi Boni qui démentirait cette thèse. Mais, le Parti du Renouveau Démocratique de Maitre Adrien Houngbédji a réussi le mariage entre Patrice Talon et les Houégbadjavi. En effet, samedi 28 Avril, Porto-Novo a marqué les esprits. L'événement est inscrit à l'encre rouge sur le calendrier des ouéménous. Les populations de cette localité se sont massivement déplacées pour remplir l'esplanade de l'Assemblée nationale. Têtes couronnées, sages, toutes les couches socioprofessionnelles et les figures de proue du PRD à leur tête l'emblématique Président de l'Assemblée nationale ont pris d'assaut le lieu de la cérémonie. Et comme pour définitivement célébrer le mariage entre le régime du Nouveau Départ et Porto-Novo, plusieurs personnalités dont 3 ministres du gouvernement Talon ont répondu présent à cette manifestation. Il s’agit de la  ministre du travail et de la fonction publique Mathys Adidjatou,le ministre de l'énergie Donan Jean-Claude Houssou et le ministre du commerce et de l'industrie Serges Ahissou . Tour à tour ces trois ministres ont témoigné leur reconnaissance aux différentes actions du chef de l'État dans la ville de Porto-novo et dans le reste de l'ouémé/Plateau. Cette démonstration de force du Prd dans la ville capitale prouve que jusqu’à preuve du contraire le Parti des Tchoco-Tchoco reste et demeure un allié de taille pour Patrice Talon et par conséquent pour tout son gouvernement. A compter de cet instant, les mauvaises langues peuvent définitivement cesser d’intoxiquer et d’inventer une prétendue rupture entre l’homme fort du 06 avril 2016 et le leader du parti arc en ciel. C’est dire donc que le Chef de l’Etat peut dorénavant compter sur le soutien indéfectible des populations de Porto-Novo pour la suite de son mandat. Samedi dernier, Emmanuel Zossou Maire de Porto-Novo et  porte-parole  des manifestations a été très élogieux vis-à-vis des différentes actions et actes posées par patrice Talon depuis deux ans à Porto-Novo. A son tour, Jacques Migan, Président du Front des Républicains pour le Développement de la ville de Porto-Novo (FRD)   a souhaité que le chef de l'État réalise toutes ses promesses à l'endroit de Hogbonou. Son discours a été très riche en remerciement.

Ulrich AKPOVO



Discours de Monsieur Jacques A. MIGAN, Président du Front des Républicains pour le Développement de la ville de Porto-Novo (FRD) lors du remerciement à l’adresse du Chef de l’Etat Patrice TALON le 28 avril 2018
-          Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale du Bénin ;
-          Madame et messieurs les ministres du Gouvernement ;
-          Vos Majestés les Rois ici présents ;
-          Respectés têtes couronnées, Chefs traditionnels et dignitaires religieux ;
-          Mesdames et messieurs les personnalités politico-administratives en vos rang, grade et qualité respectifs ;
-          Mesdames et messieurs les Représentants du Clergé, des Imams et de toutes les communautés religieuses ici présentes ;
-          Mesdames et messieurs les représentants des différentes couches socio-professionnelles (commerçants, artisans, paysans, femmes et jeunes)
Nous attendons depuis longtemps que notre capitale Porto-Novo renaisse.
Tous nos Chefs d’Etat ont  promis d’investir pour rendre notre ville attractive. Rien de significatif n'a vraiment été réalisé.
Aujourd’hui, comme nous pouvons le constater, le Président de la République Patrice Talon a commencé à agir et le développement de notre ville a démarré enfin à travers la construction des routes.
Pourquoi avoir commencé par les routes ?
En fait, si nous voulons que Porto-Novo attire des entreprises, il faut savoir que ces dernières ont absolument besoin d’être reliées aux autres villes facilement et rapidement.
Pas de routes, pas d’entreprises. Pas d’entreprises, pas d’emplois.
De plus, le Chef de l’État a su placer sa confiance dans un fils de Porto-Novo puisque c’est Monsieur Mathurin Dechacus – ici présent – qui est chargé de réaliser ce programme de construction.
Cette opportunité offerte à Monsieur Mathurin Dechacus a profité énormément aux porto- noviens qui ont  pu être  embauchés sur les différents chantiers.
Ce n’est pas sa première réalisation dans Porto-Novo puisque son entreprise OFMAS a déjà assuré la réhabilitation du stade Charles De Gaulle, comme vous le savez.
Cependant, la réhabilitation de Porto-Novo ne s’arrête pas à la réalisation de ce projet.
Monsieur le Président de la République, il reste encore de nombreux chantiers :
·          Je veux parler de la rocade absolument nécessaire pour fluidifier le trafic.
·         Je veux parler du troisième pont à partir de Semé si nous voulons rendre l’accès à Porto-Novo plus facile.
·         Je n’oublie pas le bitumage des routes à l’intérieur de Porto-Novo.
Monsieur le Président de la République, la société OFMAS sait le faire et le démontre.
Monsieur le Président de la République, vous nous avez aussi promis l’implantation de l’Université thématique d’Agriculture. Nous pouvons vous accompagner à travers la Mairie de Porto-Novo afin que celle-ci mette à disposition l’espace nécessaire à sa réalisation.
Monsieur le Président de la République, vous nous avez promis le développement du micro-crédit à travers les 50 000 F X 2, soit 100 000 francs à chaque femme.
Les porto-noviennes croient en vous afin que ce projet devienne réalité rapidement. Elles sont devenues vos inconditionnelles.
Monsieur le Président de la République, il ne faut pas oublier non plus le projet de l’ARCH qui vise :
·         A renforcer la formation de nos artisans, de nos paysans, de nos commerçants.
·         À favoriser l’accès aux soins gracieusement aux plus fragiles.
·         À mettre en place les micro-crédits ainsi qu’une pension de retraite pour tous ceux qui auront travaillé dans le secteur informel toute leur vie comme nos mamans qui vendent dans les marchés.
Le chantier est très vaste ! Nous en sommes bien conscients ! Mais nous croyons en vous.
Nous souhaitons que cela se concrétise sous vos mandats, plaise à Dieu !
Non seulement, toute la ville de Porto-Novo mais aussi tout l’Ouémé vous soutiennent.
Vous disposez, à ce jour, des clefs de notre ville que nous viendrons vous remettre symboliquement.
Enfin, nous vous promettons d'œuvrer pour donner de la visibilité à toutes vos actions de développement afin de ne laisser place à aucun vendeur d’illusions et de fausses promesses jamais honorées.
Mes chers Amis, oublions nos intérêts personnels au profit du développement de notre ville.
Nous y gagnerons tous !
Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale, deuxième personnalité de notre pays – votre présence parmi nous ce jour nous honore.
Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale, permettez-moi de m’adresser au Président du premier parti du Bénin pour dire que votre soutien sans faille au Président Patrice TALON élève Porto-Novo et favorise son développement.
Au demeurant, le rôle capital et déterminant que vous aviez joué entre les deux tours des élections présidentielles pour assurer la victoire du Président Patrice TALON confirme votre soutien au Chef de l’Etat et à son programme d’actions de gouvernement (PAG).
Merci et longue vie à vous.
Porto-Noviennes, porto-noviens,
Je suis avec vous car nous formons une seule et même famille pour accompagner notre Président Patrice Talon qui tient au développement de Porto-Novo la capitale du Bénin.
Que  Dieu protège notre Président Patrice TALON !
Que Dieu bénisse Porto-Novo !
Qu’il bénisse les enfants du Bénin !
Je vous remercie.
Jacques A. MIGAN  

 Président FRD.

La Renaissance du Bénin satisfaite de la gouvernance Talon

Après deux ans d’exercice du pouvoir d’Etat 

La Renaissance du Bénin satisfaite de la gouvernance Talon

Dans le cadre d'une tournée nationale décidée à une  récente réunion du  bureau politique national du parti la Renaissance du Bénin (RB), une réunion d’informations au profit des militants et militantes a eu lieu le samedi 28 avril dernier, au siège dudit à Gbègamey. Il était entre autres questions de faire le bilan des deux ans de gouvernance du Président Patrice TALON, la réforme du système partisan et de faire le point sur la vie de la RB.  L'objectif de cette rencontre conduite par le président du parti Maitre Abraham Zinzindohoué et qui  a mobilisé au siège du parti, les Renaissants venus de Cotonou, d'Abomey Calavi, de Toffo, d'Allada, de Ouidah, de kpomassè, de L'Ouémé et du Mono,  est de les entretenir sur des sujets tels que:
Situation nationale  (bilan déclaré largement satisfaisant des deux ans du Président Patrice TALON, la situation sociale et les perspectives)
Informations sur la réforme du système partisan: évolution (les grands traits de la réforme, la vision du Président Patrice TALON, le processus en cours au siège de la RB)
Situation de la RB (Procès de la RB, situation administrative actuelle du parti)
C’est ainsi que tour à tour, les différentes  délégations militantes ont exprimé un engouement et une  allégresse appréciables face à la démarche. Le Président Abraham ZINZINDOHOUE les a félicités pour leur inscription massive pour le RAVIP malgré le mot d'ordre contraire lancé par l'opposition. Il a ensuite invité les quelques-uns qui traînent les pas, à faire diligence ces dernières heures de l'opération. Par la même occasion du samedi dernier, les militants de Rb appuyés par le Vice-président Georges BADA, les professeurs ALLADAYE Jerôme et AGUEMON Sikiratou,  ont désavoué la réunion d'affichage, paradoxale, communicationnelle et de survie organisée par les opposants à Djeffa.

Ulrich AKPOVO

jeudi 26 avril 2018

Pour coups et blessures/Un policier condamné à 7 ans de travaux forcés

Abus d’autorité et coups mortels

Le policier Rodrigue Ayigo condamné à 7 ans de travaux forcés

Par Didier Pascal DOGUE


Il a posé des actes d’abus d’autorité et porté des coups et blessures volontaires dans l’exercice de ses fonctions et en répond. Il s'agit de Rodrigue Ayigo, fonctionnaire de police, qui a comparu, ce mercredi 25 avril, lors de l’examen du dix-septième dossier inscrit au rôle de la cour d’assises de la cour d’appel de Cotonou au titre de la première session de l’année 2018. Il a été condamné à 7 ans de travaux forcés. L’examen des intérêts civils est renvoyé à la prochaine session.

Sept ans de travaux forcés pour avoir abusé de son autorité et porté des coups mortels. Tel est le verdict retenu suite à l’examen du dix-septième dossier inscrit à son rôle pour le compte de la première session de l’année 2018.

Répondant aux questions du président de la cour, il a reconnu avoir porté des coups à Osséni Ibrahim, la victime, mais sans aucune intention de lui donner la mort. Après l’arrestation de la victime intervenue, le vendredi 4 décembre 2015, il lui aurait porté des coups le dimanche 6 décembre. Rodrigue Ayigo déclare qu’il ne saurait expliquer ce qui s’est passé entre le 4 et le 6 décembre.
C’est une longue liste de témoins qui a défilé les uns à charge, essentiellement les parents de la victime ; les autres à décharge, notamment les collègues de l’accusé.
Le commissaire Aurélien Aïtchémé, responsable de l’unité à l’époque des faits, a expliqué comment son collaborateur exerce les tâches qui lui sont dévolues en agent dévoué et l’usage qui est fait du matériel de travail. Pour lui, l’usage de la matraque peut causer des dommages aux parties corporelles non charnues.
Ses collègues moins gradés témoignant à décharge ont également fait l’éloge de Rodrigue Ayigo comme le plus serviable des fonctionnaires de police de l’unité.
Pour les autres témoins constitués des parents de la victime et de Charles Gonçalvès, un commerçant qui partageait la même cellule que la victime au moment des faits, il est ressorti que l’infortuné avait prévenu le policier des déconvenues qui allaient lui être imputées suite à ses actes.
Pour le compte de la partie civile, Me Paul Kato Atita souligne qu’il n’y a pas de doute que Rodrigue Ayigo se soit servi de sa qualité, de ses attributs pour nuire à la victime. Il devait représenter vivant et sain celui dont on lui a confié la garde. Il en déduit que l’accusé est coupable des faits mis à sa charge. Les débats ont révélé des actes matériels et positifs qui constituent les coups mortels portés à Osséni Ibrahim. Il en déduit que le doute doit être écarté et que l’accusé a agi en pleine connaissance de cause. « Il a attendu un moment où tous ses collègues sont partis des lieux pour agir », déclare Me Paul Kato Atita se servant des dépositions de Charles Gonçalvès.
Une position de la partie civile qui n’a pas inspiré le ministère public au cours de ses réquisitions quand bien même elle s’y apparente.
Le ministère public expose qu’il est parfois difficile de s’acquitter de certaines missions surtout lorsqu’il s’agit de juger un collaborateur. Il affirme que le défaut de contrôle de soi et l’abus d’autorité se sont mêlés, à l’appréciation du dix-septième dossier inscrit au rôle de la cour.

Sous le coup de la loi

La déclaration universelle des droits de l’Homme, la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples et la Constitution du Bénin interdisent de donner la mort ou de poser des actes qui y conduisent. Après avoir rappelé les faits, l’avocat général déduit que lesdits faits tombent sous le coup de la loi.
L’accusé a reconnu les faits à toutes les étapes : « Je reconnais avoir porté des coups, je ne peux l’expliquer ». Les témoignages sont constants, ajoute le ministère public, mais l’intention de donner la mort fait défaut. Il fait allusion aux rapports qui ont été lus, à savoir le rapport d’autopsie qui a signalé de nombreuses lésions cutanées, les unes superficielles, les autres en voie de cicatrisation, à la tête, au front et au dos. Les lésions seraient dues au traumatisme par un objet contondant.
Le ministère public retient qu’il existe un lien de causalité entre les coups portés à la victime et le décès de celui-ci. Cependant, il fait observer que la victime couvait une affection pulmonaire au poumon gauche. « Si sa responsabilité est partielle, les coups mortels sont constitués. Il requiert alors de condamner l’accusé à dix ans de travaux forcés, tout en demandant à la cour de ne pas perdre de vue sa qualité de délinquant primaire, d’agent dévoué en lui faisant bénéficier de larges circonstances atténuantes.
« J’éprouve également une grande difficulté à plaider en faveur d’un ancien collègue. Ce qui est arrivé aurait pu ou dû être évité mais le destin y est passé », a déclaré Me Moustafa Issiaka. Il a loué la clairvoyance du ministère public qui n’a pas eu le courage d’aller jusqu’au bout. « C’est à cela que je vais vous convier ; je plaiderai coupable non pas pour les coups mortels », a fait remarquer la défense. Il a demandé de disqualifier les coups mortels en coups et blessures simples d’une part et promis de faire valoir des circonstances atténuantes d’autre part. Il a rappelé les faits et s’est appesanti sur la disqualification. Avant qu’on ne parle des coups mortels, il faut que les coups entrainent des blessures. « Il revient à la partie poursuivante de montrer que les coups ont entraîné la mort », soutient la défense. Il prie alors la cour d’examiner le dossier avec beaucoup de circonspection. Pour Me Moustafa Issiaka, rien n’indique dans le dossier que ce sont les coups du 4 décembre qui ont entraîné la mort d’Osséni Ibrahim.
La matraque, précise la défense, est conçue pour disperser les manifestants, mais pas pour tuer. Il plaide la disqualification sur la base des articles 249 du Code de procédure pénale qui confère à la cour d’assises la plénitude de juridiction.
Par ailleurs, il y a eu provocation à l’origine et il invoque l’application des articles 321 et 326 du Code de procédure pénale. Il y a eu des répliques en série.
La cour s’est retirée. Après délibérations, elle a condamné l’accusé à 7 ans de travaux forcés.
S’étant retirée pour statuer sur les intérêts civils après la présentation de Me Paul Kato Atita pour la partie civile, la cour renvoie leur examen à la prochaine session des assises.

Composition de la cour :
Président : Georges Toumatou
Assesseurs: Jean da Silva
Ferdinand Dégbèlo
Jurés : Pierre Magloire Nagnonhou, Andréa Bachioumba, Coomlan Paul Nankpon, Louis Comlan Houndonougbo.

Ministère public : Florentin Gbodou
Greffier : Théogène Zountchékon


mercredi 25 avril 2018

LE BILLET MATINAL DE VICTOR/L’Honorable Natondé Aké sauve la jeunesse béninoise


Depuis Galiou Soglo (Loi sur le financement du sport), le député Natondé Aké reste à ce jour l’unique parlementaire dont le souci est de sauver la jeunesse béninoise de la précarité (Loi sur les cautions et avances sur loyer).

LE BILLET MATINAL DE VICTOR

L’Honorable Natondé Aké sauve la jeunesse béninoise

(Un député pas comme les autres)

Bonaventure Aké Natondé a proposé, ses collègues ont voté et les Béninoises et Béninois, surtout la jeunesse qui se cherche encore est sauvée. C’est de notoriété publique qu’il n’est pas facile de louer un appartement au Bénin. Même si ce qu’on veut louer n’a guère l’aspect d’un logement, le propriétaire te fait voir de toutes les couleurs en exigeant une caution (avance sur loyer) d’un an, même plus.  

Quelques mois après, impossible au jeune de payer son loyer parce qu’il a déjà tout investi dans le paiement de la caution. S’en suit alors des problèmes d’irresponsabilité dans le foyer jusqu’au divorce, parfois avec tous ses corollaires irrémédiables. Dans d’autres cas, le jeune est dans l’incapacité de louer et reste au crochet de ses parents jusqu’au jour où tout dégénère avec les petits-fils qui prennent d’assaut la maison paternelle. Tout bien considéré, le député Natondé Aké vient de régler un problème crucial avec l’apport de ses collègues qui ont vu le bien-fondé de l’initiative de ce tenace fils de Covè.

Aujourd’hui, les avances sur loyer qu’imposent les propriétaires de maisons selon leurs humeurs sont du passé. Nul ne peut plus fixer de façon délibérée les cautions et avances sur loyer au Bénin. Faut-il le rappeler, la  proposition de loi portant Réglementation des cautions et avances sur loyer des immeubles à usage d'habitation en République du Bénin a été donc examinée en plénière hier au Palais des gouverneurs. Ladite loi vient en effet remplacer le décret caduc de 1952 qui encadre  la location au Bénin. En effet, le député Idji Kolawolé avait pour sa part proposé une loi portant Réglementation du bail à usage d'habitation en République du Bénin. Et son collègue, l’incontournable et très alerte ami de la jeunesse, Bonaventure Natondé Aké, est allé plus loin en initiant une proposition de loi portant la Réglementation des cautions et avances sur loyer des immeubles à usage d'habitation. Bravo Messieurs ! Bravo Bonaventure Natondé Aké !

Ceci justifie cela. On commence par comprendre aisément pourquoi l’homme réussit toujours dans toutes ses initiatives. Il doit avoir le doigt en or qui transforme incontestablement tout ce qu’il touche en or.

En attendant que nous n’ayions tous un « CHEZ », on ne se lassera pas de remercier le député Bonaventure Natondé Aké pour sa clairvoyance et ses actes pour la postérité. L’anticipation et la vision prospective, ne sont-elles pas le socle du développement ?

Victor Nongni
L’Aigle solitaire

Tant qu’il y a un enfant, la flamme ne s’éteindra pas. Proverbe Fon.

Bonaventure Natondé Aké, la République te le revaudra

150 Assistants sociaux en formation

Ministère des affaires sociales et de la microfinance

150 Assistants sociaux en formation

Ils sont au total150 assistants sociaux à suivre en depuis hier mardi 24 avril une formation sur la qualité et la déontologie dans l’administration publique. Ladite formation prévue pour deux jours va permettre aux nouvelles recrues du ministère des affaires sociales et de la microfinance d'acquérir des connaissances indispensables pour leur carrière.
C'est dans le souci de renforcer les capacités du personnel de son ministère que le ministre des affaires sociales et de la microfinance Bintou Chabi Adam Taro a initié cette formation sur la qualité et la déontologie dans l’administration publique. Occasion pour le secrétaire général du ministère, Pascal Wélé Idrissou de révéler: "Votre accord pour la réalisation de cette activité est l’expression de votre attachement à disposer d’un personnel compétent, rompu à la tâche, connaissant ses droits et obligations et prêt à atteindre les objectifs à vous assignés". Tout en saluant la volonté manifeste des cadres du ministère à accompagner cette formation, le Secrétaire général avoue qu’ils " se sont rendus disponibles pour accompagner cette formation, en vue de donner aux nouveaux agents les bases indispensables pour leur assurer une carrière réussie". Il a par ailleurs félicité ces nouveaux agents qui seront bientôt déployés dans les structures de base du ministère. Le ministre des affaires Sociales et de la microfinance indique à son tour le bien fondé de cette formation sur 
la qualité et la déontologie dans l’administration publique. Selon elle,  c’est compte tenu du besoin criard de personnel de l’action sociale sur toute l’étendue du territoire, que les dispositions sont prises pour renforcer les centres de promotion sociale en ressources humaines qualifiées. Elle appelle donc les récipiendaires au sérieux et indique : "Il s’agira d’aller très rapidement à la connaissance des objectifs phares du ministère auquel vous appartenez désormais’’. Ainsi donc, les nouveaux agents en formation seront entretenus durant les deux jours de formation sur quatre thématiques. Dans un premier ils vont s'imprégner de la mission, attributions, organisation des structures administratives et techniques et leurs relations fonctionnelles. Ensuite, la gestion des carrières notamment les droits et devoirs d’un agent permanent de l’État. La déontologie administrative et les normes et standards des prestations de services en actions sociales vont aussi meubler cette formation. Confiante et rassurée de la qualité des personnes ressources impliquées dans cette formation, Bintou Chabi Adam Taro précise :  ’’ces différentes thématiques permettront j’en suis certaine, de vous mettre dans le bain de ce qui vous attend sur le terrain’’. Elle souhaite à ce que ces agents soient le porte flambeau de l’exécution du Projet assurance pour le renforcement du capital humain. Lequel projet faut-il rappeler incarne la vision du chef de l’État, dans son souci d’aller au secours des personnes les plus démunies. Ce qui passe, par l’assurance maladie pour tous, les micros crédits, la formation et la retraite. 
Abbas AHMED TITILOLA.

Réglementation des cautions et avance sur loyer

Réglementation des cautions et avance sur loyer

Les députés adoptent une loi hautement sociale
                               

(Pas plus que trois mois de loyer pour avoir une caution)

 C'est fait! Les représentants du peuple á l'hémicycle viennent de marquer un gros point.  En effet, hier mardi 24 avril 2018 les honorables députés à l’Assemblée nationale ont adopté la proposition de loi juridique du bail à usage d’habitation domestique en République du Bénin. Ladite loi vient donc réglementer les droits et devoirs du locataire mais aussi et surtout ceux du bailleur et de l’agent immobilier connu sous l'appellation "démarcheur".  La loi encadre également les questions de cautions et autres garanties en matière de location d’immeubles servant de logement. L'article 58 de la loi a été  bien précis. Il dispose clairement en ses alinéas 1er et suivants que : « Le prix maximum du prix du loyer annuel fixé au maximum à 8% de la valeur réelle du logement, de l’appartement ou de l’immeuble. En cas de location au mois, le montant du loyer mensuel ne peut en aucun cas dépasser le douzième du loyer annuel. Le montant du cautionnement à titre de garantie ne peut excéder une somme correspondant à trois (03) mois de loyer ». Notons que, cette loi, forte de 90 articles répartis en cinq titres, créé une commission nationale d’évaluation des immeubles bâtis ou non composée de douze membres pluridisciplinaires et chargée de  fixer les coûts des immeubles en tenant compte des réalités spécifiques d’une zone à une autre. Il est important de préciser que le texte adopté n’est pas assorti de délai de transition. Ainsi, il entre en vigueur dès sa promulgation par le chef de l’Etat pour permettre aux populations à faibles revenus surtout aux jeunes sans grands moyens mais en quête de location d’immeuble, d’en jouir très rapidement. Mais au regard de l’importance de cette loi, les députés ont insisté sur sa vulgarisation pour une meilleure appropriation de son contenu par les partis. A ce sujet, les députés de la septième législature ont été rassurés par le gouvernement représenté à la séance plénière par le ministre chargé de la Justice, Me Joseph Djogbénou et son collègue en charge du Cadre de vie, Didier Tonato. Ils ont promis que le gouvernement jouera sa partition notamment à travers une bonne communication autour du texte et la prise des décrets d’application afin de garantir son succès sur le terrain. Les députés de la septième législative volent donc au secours des couches défavorisées qui rencontrent souvent de difficultés dans ce sens. Puisque cette loi vient répondre sans doute aux cris de cœur des populations face aux cautions et avances sur loyer à elles imposées par les propriétaires de maisons en cas de location. Les propriétaires  d'immeubles à usage d'habitation n'auront plus à  fixer de façon délibérée les cautions et avances sur loyer au Bénin. C'est une initiative des députés Antoine Idji Kolawolé et Bonaventure Aké Natondé. La  proposition de loi portant réglementation des cautions et avances sur loyer des immeubles à usage d'habitation en République du Bénin a été donc examinée en plénière hier au palais des gouverneurs. Ladite loi vient en effet remplacer le décret caduque de 1952 qui encadre  la location au Bénin. Faut-il rappeler que  le député Idji Kolawolé de l'Union fait la Nation  avait pour sa part proposé une loi portant réglementation du bail à usage d'habitation en République du Bénin. Et son collègue Bonaventure Aké Natondé entre temps membre des Fcbe lui, est allé plus loin en initiant une proposition de loi portant réglementation des cautions et avances sur loyer des immeubles à usage d'habitation. Cette  loi , concerne tous les baux portant sur les locaux ou immeubles qui servent de logement à une personne vivant seule ou avec sa famille et les personnes dont elle à la charge. Cette noble initiative des élus du peuple vise à, "mettre fin au caractère farfelu et hautement inapproprié des contrats de location imposés par les propriétaires immobiliers, encadrer les conditions d'accès à la location des maisons d'habitation tout en garantissant aussi les droits des propriétaires de maisons au Bénin ". Grâce à cette loi, la profession d'agents immobiliers sera officialisée. Une commission nationale d'évaluation des immeubles bâtis sera instituée pour renseigner sur la progression des loyers selon les milieux géographiques. 
Abbas AHMED TITILOLA.

Suspension de la grève par le Front/Les syndicalistes déjouent le plan machiavélique des opposants

Le Journal LIBERATION

Suspension de la grève par le Front 
Les syndicalistes déjouent le plan machiavélique des opposants 

( Tous les apprenants à l'école dès demain )               

C'est enfin une certitude, l'année académique en cours peut  être de  toutes les couleurs possibles mais  pas de la blanche.  Autrement dit l'année scolaire ne sera par invalidée.  En effet, à  la suite  de nombreuses autres organisations syndicales alors en grève, le Front des trois  ordres de l'enseignement qui regroupe exclusivement et majoritairement les enseignants  ( maternelle, primaire  et  secondaire) vient de décider de façon démocratique de la  suspension de la motion  de  grève de 96 heures par semaine en vigueur depuis plusieurs semaines. Ainsi, les syndicalistes ont déjoué le plan machiavélique de l'opposition. En effet,  selon un communiqué  rendu public par le Front et signé par ses porte-paroles, c'est à l'issue d'un conclave tenu à la bourse du travail qui a connu la participation de la quasi totalité des Secrétaires généraux des organisations syndicales membres du Front qu'il a été décidé de la reprise des cours des demain jour de la rentrée des classes après  une petite vacance de quelques jours appelée ici congés de pâques. La décision de la suspension de la motion a été prise après un vote démocratique à travers lequel, la majorité écrasante des Secrétaires généraux ( 38 syndicats sur 51) ont opté pour la suspension. Il faut signaler que 04 se sont abstenus et seulement 04 ont opté pour la poursuite. D'où la délibération du front de suspendre la grève.  Demain jeudi,  tous les acteurs de l'école doivent reprendre le chemin des classes pour la reprise des activités académiques. Le risque de l'année scolaire blanche est définitivement écartée. Ceci a la satisfaction totale du peuple qui a poussé un grand ouf de soulagement à l'annonce de la bonne nouvelle.  Un peuple qui salue tous ceux qui ont oeuvré pour ce dénouement heureux de la crise sociale qui n'a fait que trop durer. Le peuple qui salue  et félicite surtout le gouvernement qui a joué toute sa partition. 

F.Y.

lundi 23 avril 2018

La 2ème Edition du Mondiale des Communautés démarre le 28 avril prochain

Sport, vecteur de brassage

La 2ème Edition du Mondiale des Communautés démarre le 28 avril prochain

Ethiopie, Djibouti, Tchad, Niger, Nigéria, Lyban, Centrafrique, Mali, Cameroun et bien sur le Bénin. Voilà les dix équipes en compétition. En effet, du 28 avril au 16 mai 2018, les stades du Bénin vont encore vibrer au rythme des 28 matches du Mondial des Communautés.

Cette compétition qui est l'une des activités de l'Initiative Panafricaine pour le Développement (IpaD) a pour objectif le brassage des différentes communautés vivant au Bénin. Quoi de mieux lorsqu'on sait que l'IPaD est née pour rechercher de solution aux problèmes de développement qui se pose à l'Afrique ? C'est d'ailleurs pour cette raison que la 2ème Edition-ci du Mondiale des Communautés qui démarre le 28 avril 2018 sera couplée avec le Salon de la Diplomatie. Selon le Coordonnateur de l'IPaD, Ferréole Adoukonou, il s'agit d'aller à la rencontre des Ambassades et Consulats accrédités au Bénin. L'objectif est de découvrir les domaines et genres de coopération qui entretiennent avec le Bénin et surtout les opportunités d'affaires et socio-culturelles que peuvent saisir la jeunesse.

La compétition proprement dite

Charles Titigouéti, Président du Comité d'organisation de cette 2ème Edition du Mondial des Communautés a visiblement du travail. Superviser et organiser 8 Journée de rudes batailles  pour 28 matches ne sont pas chose facile. Mais l'homme ne craint rien. Il en a l'habitude et garantit une totale réussite de l'événement.
Aux joueurs de chaque communauté (équipe) de décrocher leurs godasses pour que débute les confrontations épiques pour pouvoir arracher la couronne au Cameroun détenteur du trophée de la première Édition. Le Stade de l'Amitié GMK, le Stade René Pleven et la pelouse de l'Uac sont les infrastructures réservées pour la circonstance. Les Camerounais qui ne veulent pas se laisser faire, promettent de conserver leur titre contre vents et marées.

Wait and see.  

Victor Nongni   
General Manager
Global Sport

****************************************************************************Agence Global’Presse/Cotonou
+229 97877589-95596959
agenceglobalpresse@yahoo.com 

Le plan secret de Yayi pour déstabiliser le Bénin

Le Journal LIBERATION

Malgré les affaires Cen-sad, Dangnivo, ,  Icc-services etc....::

Le  plan secret de Yayi pour déstabiliser le Bénin

( ....dans  son rêve)

S'il y a une chose qui est jamais restée aux travers de la gorge de Yayi, c'est le fait d'avoir été contraint de céder le fauteuil présidentiel en 2016. Même la candidature du soi disant dauphin Lionel Zinsou participait d'un plan B machiavélique pour conserver le pouvoir. Une fois l'échec cuisant consommé mais jamais digéré,  le seul et unique rêve du refondateur-changementeur,  c'est d'assouvir sa revanche sur un certain Patrice Talon voué aux gémonies et contraint à l'exil sous de fallacieux prétextes. Pour mettre en oeuvre son plan de déstabilisation du pays afin de revenir aux affaires,  Yayi s'allie à quelques déçus du régime de la Rupture. C'est le cas des Ajavon, Soglo, Ahossi etc...Il espère surfer sur la vague des mécontentements suscités par certaines réformes et mesures drastiques du gouvernement. Naïvement,  certaines forces sociales tombent dans le piège  de Yayi et s'accoquinent avec les Fcbe pour monter le Front du sursaut patriotique.  C'est ce front qui va animer pendant un temps la fronde politico-sociale avant que certaines centrales syndicales ne comprennent la supercherie et  décident de se désolidariser Dans la foulée l'Alliance Fcbe devient un parti politique.  Ajavon crée son machin Usl etc...Le moment est donc venu de monter le coup de Djeffa. Yayi a réussi à convaincre Soglo d'y participer.  Ajavon qui croyait être le désormais leader de l'opposition y a mis du sien. Les mouvements satellites des Fcbe ont été fortement mobilisé.  Yayi s'attendait à une opération coup de poing du pouvoir pour jouer au victime,  obtenir une insurrection populaire et avoir un échos médiatique international du fait de la présence de Tevoedjre,  Nicephore Soglo, et accessoirement Ajavon. Mais le pouvoir de la Rupture a compris.  Et la comédie,   insipide et de mauvais goût est allée  jusqu'à son terme sans accrocher personne. Sentant qu'il ne pouvait pas parvenir à ses fins, Yayi s'est résolu â créer le buzz. Il décida donc de verser des larmes de crocodile pour émouvoir le peuple. Là,  aussi, l'opération a fait flop car le peuple  connais très bien Yayi pour tomber dans le piège.  Deux jours après,  il est obligé de commettre un communiqué pour expliquer et justifier ses larmes. Le peuple n'a toujours pas mordu à l'hameçon.  La dernière cartouche de Yayi  reste donc les législatives de 2019 à l'issue desquelles,  il compte avoir la majorité pour contrôler le perchoir.  Devenant du coup deuxième personnalité de l'Etat, il pourra mettre en place un au plan de déstabilisation pour prendre les rênes du pouvoir exécutif.  Il n'est pas exclure qu'avec une majorité écrasante,  il s'engage avec ses alliés dans une aventure de révision de la constitution.  Ce faisant,  il tombera dans une nouvelle République,  ce qui lui permettra de briguer une nouvelle fois la magistrature suprême.  Mais entre ce fou rêve et sa réalisation,  il y a un grand fossé qui est loin d'être facilement franchissable.                       Ayato Gbedé

Sortie médiatique du Chef de l'Etat sur l'An2 de son quinquennat/Talon affiche une sérénité et une détermination à toutes épreuves

Le Journal LIBERATION

Sortie médiatique du Chef de l'Etat sur l'An2 de son quinquennat

Talon affiche une sérénité et une détermination à toutes épreuves

(Il clôt le débat sur sa candidature en 2021) 

Droit dans ses bottes, visiblement très en forme, c'est un Patrice Talon serein,  décomplexé et déterminé qui s'est adressé à ses compatriotes et au monde entier à travers l'émission L'Internationale de Tv5, Rfi, Le Monde. De l'état de sa santé au rapatriement du patrimoine culturel historique béninois détenu dans des musées étrangers notamment français,  Patrice Talon n'a occulté aucun des sujets abordés par les confrères.  Même ceux qui fâchent. 
Avec son sens de la formule, Talon a laissé entendre qu'il " touche du bois" comme pour rassurer le confrère qui s'inquiétait pour son état de santé en référence au cancer de la prostate qui l'a embêté en début de mandat. Cette mise au point étant fait, place a été aux vraies questions d'actualité.  Et là dessus,  le Chef de l'Etat a étalé si besoin en était sa parfaite maîtrise de ses dossiers. Il voulait agir vite et bien, c'est pourquoi,  il s'est lancé dans de profondes réformes structurelles a-t-il rappelé.  Des réformes dont les premiers fruits ont commencé par être visibles. Patrice Talon comprend certaines réactions faites de bonnes fois mais ajoute qu'il ne se laissera pas distraire par ceux qui ne veulent pas ou n'ont pas intérêt à ve que les choses bougent.  "Il faut du temps pour que nos actions portent leurs fruits......Il n'y a pas un seul pays au monde dans lequel le destin de onze millions de personnes ont été transformé en peu de temps" a-t-il aussi déclaré comme pour appeler ses compatriotes a encore un peu de patience.  Sur un tout autre plan,  il affirmera, 
"" Le besoin de fortune ne me concerne plus."
Patrice Talon a les moyens et ne s'en cache pas comme certains hommes politiques hypocrites qui se réfugient derrière de fausses modesties. Pour lui, avoir les moyens financiers avant d'entrer en politique est plutôt un atout. Prenant exemple sur son propre cas, il trouve qu'il " est souhaitable que nos gouvernants soient à l'abri du temps". Ceci les met à l'abri du besoin et ce sont les caisses publiques qui s'en portent mieux. Ceux qui agitent des idées de conflit d'intérêt au sommet de l'Etat avec un président opérateur économique dans une autre vie feraient mieux de trouver d'autres choses plus accrocheur. 
Les expertises étrangères en question!
Il n'y a aucun complexe à solliciter des expertises à l'étranger si on en a vraiment besoin dans certains domaines.  Patrice Talon est formel là dessus,  la vaine polémique suscitée par la gestion du Port autonome de Cotonou confiée à des expatriés est un faux débat.  Ceci d'autant plus que la société demeure une société béninoise et que tout le monde s'accorde à dire qu'elle a toujours été mal gérée depuis les indépendances.  C'est dire que si c'était à refaire,  le gouvernement du Nouveau départ le referait.  Et, il n'est pas exclut que les jours la gestion d'autres structures importantes et stratégiques soit confiée à des groupes internationaux. 
"Le mandat unique n'est plus d'actualité"
Par cette phrase à la limite laconique,  Patrice Talon vient de clore le débat sur son éventuelle candidature en 2021. Une manière de rester dans la même logique que son "j'aviserai" d'il y a un an.  Que quelqu'un ne vienne pas prétexter de ce qu'il avait dit lors de la campagne présidentielle de 2016 pour lui dénier le droit de se présenter en 2021. Le projet de révision de la constitution n'ayant pas prospéré,  le mandat unique n'est plus à l'ordre du jour. 
De l'agitation politique de Yayi, Ajavon, Soglo! 
Le bruit des vagues n'empêche pas le poisson de dormir dans la mer.  Patrice Talon n'a pas prononcé cette phrase lors de son entretien radio télévisé,  mais , elle ( la phrase) résume à merveille son état d'âme lorsqu'on l'a question sur le psychodrame de Djeffa. D'abord,  il a tenu à rappeler qu'il a une majorité écrasante de députés qui soutient son action au parlement, et ensuite qu'il n'agit pas pour séduire la classe politique.  Et pour couronner le tout qu'il ne fait pas du populisme.  En somme, ce ne sont pas les gesticulations de quelques arrivistes et les agitations de quelques neopolitiques avec le soutien d'anciens chefs d'Etat en déphasage avec la réalité qui vont empêcher Talon d'aller jusqu'au bout de ses ambitions de développement pour le Bénin. Au delà de tout, il tient à finir son mandat dans le respect de ses engagements avec son peuple. Il faut souligner que lors de l'émission,  des sujets tels que la boucle ferroviaire Bénin-Niger et la représentativité des femmes dans les sphères de décision ont été abordés
F.Y.

Bénin/Le gouvernement instaure le Visa Electronique

Le Journal LIBERATION

Diplomatie et secteur numérique 

Le gouvernement instaure le Visa Electronique

Le Bénin vient de faire un nouveau pas de géant. Une fois encore Patrice Talon hisse la République béninoise au rang des nations modernes. En effet, pour faciliter l’obtention du visa d’entrée au Bénin à tous ceux qui le veulent, le chantre du Nouveau Départ vient de mettre sur pieds le visa électronique. Patrice Talon et tout son gouvernement restent donc fidèles à leurs promesses. Désormais il est donc possible d’obtenir le visa béninois en seulement quelques clics sur internet. Ce performent outil informatique qui sera lancé ce jour lundi 23 avril 2018 permettra de dématérialiser les services publics au Bénin afin d’éviter le long processus et les blocages souvent enregistrés dans l’administration publique. Il faut noter que le E-visa Bénin est une réalisation de plus du projet phare Smart Gouv du secteur de l’économie numérique. C’est le lieu de féliciter le Président Patrice Talon qui, au cours de son séjour en terre rwandaise  avait décidé d’exempter de visa les Africains désireux de se rendre au Bénin. Précisons qu’après cette noble décision il y a eu l’institution du visa spécial touristes et la réduction des délais d’obtention du passeport pour les Béninois de la diaspora (15 jours) comme pour ceux de l’intérieur (3 jours). Il faut rappeler que lors de son récent classement qui a pris en compte les passeports africains sans visa l’Association Internationale du Transport Aérien (IATA) a placé la République du Bénin en 17 ème position sur 53 pays. Les critères pris en compte pour ce classement sont entre autres l’attractivité de la destination Bénin et de l’impact économique que cela pourra, sans doute, engendrer sur les ressources locales. Il est très important de préciser que les efforts consentis par l’exécutif béninois ont permis de surclasser des pays comme la Cote d’Ivoire, le Sénégal et bien d’autres nations qui sont pourtant bien cotés. Somme toute la diplomatie béninoise vient de laisser une nouvelle fois encore ses empruntes. Les populations béninoise saluent déjà cette avancée et souhaitent bon vent au Chef de l’Etat et à tout son gouvernement. 
Ulrich AKPOVO

Cybercriminalité/456 interpellations et plusieurs condamnations

Le Journal LIBERATION

Lutte contre la cybercriminalité 

456 interpellations et plusieurs condamnations   

La moisson n’a pas été mauvaise. Depuis le lancement de l’opération Rambo visant les cybercriminels, les résultats obtenus à mi-parcours sont plutôt encourageants. Du point de presse conjointement animé par Le ministère de la justice et la police républicaine le vendredi 20 avril dernier, on retient que l’office central de répression de la cybercriminalité a interpellé 158 personnes depuis le début de la traque aux cybercriminels. La direction départementale de la police républicaine Atlantique en a interpellé 110 personnes. La direction départementale de la police républicaine de l’Ouémé en a interpellé 113 et celle  du Couffo 11. Le procureur général près  la Cour d’appel de Cotonou, Emmanuel Opita a également fait le point des autres départements. Ainsi, on note que 25 personnes ont été interpellées par la police républicaine  dans le Zou, 3 dans les collines, 14 dans le Borgou, 2 dans la Donga et 20 dans le Mono soit au total 456 personnes interpelées. Selon les conférenciers, au niveau des parquets généraux, 9 procédures sont déférées devant les chambres de flagrant délit et les cabinets d’instruction. Courant mars-avril, 30 personnes sont poursuivies dont 25 en détention et 5 sans mandat de dépôt. Il faut préciser que pour les cas orientés en flagrant délit, les audiences sont prévues pour  les mois de mai, juin et juillet. Cette programmation va permettre à l’office national de répression de la cybercriminalité, d’expertiser  les données des ordinateurs et des terminaux de communication placés sous scellés. Il a été aussi question lors de la conférence de presse du vendredi dernier, des cas en examen. A ce niveau, il faut noter qu’un assassinat a été commis par un cybercriminel sur sa concubine dont le  sang a été recueilli pour être donné à  un fétiche dit Kinninsi. Au niveau du parquet de Lokossa, trois affaires sont en cours avec 14 personnes poursuivies dont 10 en détention et 4 sans mandat de dépôt. Elles sont accusées d’escroquerie en bande organisée et encourent une peine allant de 10 ans à 20 ans de prison. S’agissant du parquet de Parakou, 17 personnes sont placées en détention. Au niveau du tribunal de Ouidah, 19 indélicats  sont poursuivis dont une, déjà condamnée. Au TPI de Porto-Novo, 37 personnes sont poursuivies avec mandat de dépôt  dont 12 sans mandat de dépôt. A Abomey- Calavi 41 personnes sont  dans les liens de la justice.  A Cotonou, elles sont au nombre de 67. En ce qui concerne les peines, il faut préciser que  des “gaymen” ont été condamnés à 36 mois de prison par le tribunal de Ouidah. A Cotonou, le juge a déjà infligé une peine de 60 mois de prison a des arnaqueurs du net. A Parakou, la sentence maximale prononcée est de 24 mois de prison.
U. A

dimanche 22 avril 2018

Bénin/La Cosi-Bénin, la Cstb et l'Unstb écrivent à Bio Tchané


Bénin

La Cosi-Bénin, la Cstb et l'Unstb écrivent à Bio Tchané


Pour le règlement définitive de la crise (grèves) qui ne fait que perdurer, trois centrales syndicales ont adressé une lettre au ministre Bio Tchané.




Talon au contact des réalités du monde artisanal et industriel

Descente du chef de l'Etat sur le terrain:

Talon au contact des réalités du monde artisanal et industriel                                


Le président Patrice Talon a effectué dans la journée d'hier jeudi 19 avril 2018, une visite de terrain à la coopérative du meuble d'akpakpa et à l'usine ATC industrie du Bois du Bénin à Allada. Le but de cette visite de terrain est de constater les conditions de travail des artisans et voir dans quelles mesures les accompagner
Dans le souci de s'imprégner des conditions de travail des artisans Béninois, le Chef de l'État le président Patrice Talon s'est personnellement déplacé dans la journée d'hier pour aller à leur contact. Le chef de l'État était dans un premier temps à la coopérative du meuble d'akpakpa. Occasion pour lui de voir les conditions dans lesquelles travaillent les artisans de cette coopérative. Il a également pris connaissances des difficultés auxquelles ils sont souvent confrontés. Ce qui permettra sans doute au président de la République d'envisager des mesures d'accompagnement du gouvernement à l'endroit de ces artisans qui travaillent d'arrache pieds jour et nuit. Il faut souligner qu'à l'occasion de cette visite de terrain le Président Patrice Talon était accompagné  du ministre du cadre de vie et du développement durable Monsieur José Tonato , et du Ministre de l'industrie et du commerce Monsieur Serge AHISSOU. Poursuivant sa visite de travail sur le terrain le chef de l'État est allé sur le site de l'usine ATC industrie du Bois du Bénin à allada. À sa descente sur les lieux, Il a été accueilli par monsieur  Jean claude Codjia , préfet de l'Atlantique et monsieur  Hijazi Fadi PDG de ATC Industries du Bois. L'exercice a été le même ici aussi. Le Président Patrice Talon a touché du doigt les conditions de travail du personnel de cette usine.

Abbas AHMED TITILOLA

Cos-Lépi:Les représentants du parlement enfin connus.

 Mise en place du Cos-Lépi:

Les représentants du parlement enfin connus                

 
L’attente aura été longue. Mais c’est fait. Depuis hier jeudi 19 avril 2018, les représentants de l’Assemblée Nationale au sein du Conseil d’orientation et de supervision de la Liste électorale permanente informatisée (Cos/ Lépi) sont enfin connus. La majorité parlementaire a désigné ses quatre (05) représentants et la minorité parlementaire a également désigné ses cinq (04) représentants. Les députés Gildas Agonkan, Sabai Katé, Corneille Padonou, Janvier Yahouédéhou, Valère Tchobo siègeront au Cos/Lépi pour le compte de la mouvance parlementaire et les députés Léon Basile Ahossi, Guy Mitokpè, Dafia Abiba Wassangari et justin Adjovi seront les représentants de la minorité parlementaire au sein du Cos/ Lépi. Les dés sont désormais lancés. Il faut rappeler que cette désignation devrait être faite lors de la séance plénière du lundi 16 avril dernier. Mais, au cours de ladite séance plénière les députés ont d’abord adopté la clé de répartition des neuf sièges à pourvoir par le Parlement. Ainsi, cette clé a attribué cinq sièges à la majorité parlementaire composée de 59 députés et répartis dans six groupes parlementaires. Les quatre sièges restants reviennent de droit à la minorité parlementaire, c’est-à-dire à l’opposition qui est composée de dix-huit députés et divisé en deux groupes parlementaires. Il faut préciser que se sont les députés de la minorité parlementaire qui ont été les premier a déposé les noms de leurs quatre représentants sur la table du président de l’Assemblée nationale. D’après les indiscrétions, la désignation du député Basile Ahossi par la minorité parlementaire pour siéger au sein du prochain Cos/Lépi pose problème. En effet, ce dernier n’a pas démissionné de son groupe parlementaire « L’Union fait la Nation » alors même que ce groupe parlementaire fait partie de la majorité parlementaire. Il faut donc retenir que la désignation du parlementaire de la dix-septième circonscription électorale est dénoncée par certains députés qui se disent prêts pour porter le dossier devant la Cour constitutionnelle. 
Ulrich AKPOVO

La délocalisation de Dantokpa est inévitable


Énième incendie au marché international de Cotonou:

La délocalisation de Dantokpa est inévitable


( Les mesures hardies du gouvernement pour mettre fin au calvaire des usagers des marchés)

   Au lendemain du drame survenu à Dantokpa lundi dernier, la réaction du gouvernement ne s'est pas fait attendre. Après avoir dépêché une forte délégation ministérielle sur les lieux pour constater les dégâts, le gouvernement du président Patrice Talon a recensé le nombre des victimes de cet incendie. Il ressort au total soixante-quinze victimes recensé à ce jour. Des mesures urgentes ont été prises à cet effet en conseil des ministres le mercredi 18 avril dernier. Au total soixante-quinze personnes ont été recensées à ce jour en ce qui concerne les victimes de l’incendie du lundi 16 avril dernier au marché Dantokpa. Il a été déclaré des pertes de marchandises d’une valeur allant de quarante mille (40.000) à cinquante-cinq millions(55.000.000) FCFA, et l’évaluation des sinistres est estimée à deux-cents millions (200.000.000) FCFA, sans compter les sinistrés qui, jusque-là n'ont pas pu se faire enregistrer parce que étant toujours en état de choc. Il faut donc saluer la vision du gouvernement qui n’a pas perdu un  seul instant pour prendre la situation en main. Mais il faut reconnaître qu’après les incendies répétitifs, la fréquentation du marché Dantokpa présente aujourd’hui d’énormes risques pour les usagers et pour les populations de ce quartier en particulier. Puisque le feu peut sévir à tout moment. C’est en cela qu’il faut féliciter l’initiative du gouvernement qui consiste à délocaliser ce marché vers d’autres sites plus appropriés. Le but visé par cette initiative est de mettre définitivement fin au calvaire des usagers en général et des femmes en particulier. L’incendie, faut-il rappeler, a été circonscrit à un espace de 4000m2 environ dans le secteur Kpodji, où se vendent les produits vivriers. Aucune perte en vies humaines n’a été enregistrée à part les dégâts matériels. Pour l'heure, les causes exactes de l’incendie, ne sont pas encore élucidées selon le conseil des ministres. Mais pour sa part, la Direction générale de la société de gestion des marchés (SOGEMA), renseigne que le feu serait provoqué soit à la section d’un fil conducteur de courant électrique au niveau de cette zone de céréales, soit aux foyers individuels des vendeuses de nourriture dans le marché. Les constats sur les lieux font état de ce que, la zone du foyer de l’incendie est sans aération, non assainie, et ne comporte que des hangars de stockage de céréales. Des hangars, faut-il souligner, réalisés en matériaux précaires. De même, l'étroitesse des allées rendait difficile le passage aux secours de se porter immédiatement sur les lieux. Des constats qui viennent sans doute donner raison au Gouvernement dans sa vision de reconstruire le marché selon les normes requises,  et surtout de le délocaliser en construisant notamment un marché de gros à Abomey-Calavi. Le Conseil a instruit les ministres concernés, de sécuriser les lieux dans un premier temps, puis prendre des mesures nécessaires pour accompagner les sinistrés. Aussi, le conseil a instruit de faire ouvrir une enquête judiciaire pour déterminer les causes réelles de l’incendie. Des décisions salutaires qui vont concourent au soulagement des sinistrés. Pour finir, il est important de préciser qu’il y aura la construction de 47 marchés, dont 33 sont constitués de marchés existants à reconstruire et de marchés neufs à créer. A cet effet, le site de Konhounou, dans l’enceinte du stade Mathieu Kérékou accueillera les acteurs du commerce noble (cosmétique, bijoux, textiles, etc) dans une galerie marchande d’un millier de boutiques.

Abbas AHMED TITILOLA

mercredi 11 avril 2018

LE BILLET MATINAL DE VICTOR Des sites de dragage bientôt fermés (Notamment celui d’Adounkô exploité par la société Verborag)


LE BILLET MATINAL DE VICTOR

Des sites de dragage bientôt fermés
(Notamment celui d’Adounkô exploité par la société Verborag)

L’arrivée d’un nouveau Directeur à la tête de L’Agence béninoise pour l’environnement (Abe) a révélé au grand jour toutes les magouilles qui s’opéraient dans le monde de l’exploitation du sable lagunaire.

La preuve, à la dernière rencontre des propriétaires de sites de dragage avec le nouveau Directeur de l’Abe, la société Verborag opérant à Adounkô fut épinglée car, non seulement aucune trace de son certificat de conformité n’a été retrouvée à l’Agence béninoise pour l’environnement, mais aussi nulle clause du cahier de charges n’est respectée après près de deux ans d’exploitation de sable.

En somme, cette société comme d’autres encore opèrent dans l’illégalité au regard des manquements soulignés, constatables, constatés par le nouvelles autorités de l’Abe.

La colère des climatologues

Au vu de tout ce qui vient d’être souligné, des climatologues de renom dont nous taisons ici les noms se sont déjà soulevés pour faire obstacle au déroulement des travaux sur le site d’Adounkô. Reste à la population de cette localité qui attend toujours son dédommagement de prendre son destin en main pour mettre fin à l’imposture qui se déroule à quelques kilomètres de Cotonou.

Avant qu’un drame écologique et environnemental ne se produise, chaque autorité doit prendre ses responsabilités. Du ministre de l’environnement Tonato au Préfet de l’Atlantique Codjia en passant par le Ca Cadja Dodo et les Elus locaux sans oublier la population elle-même, tout doit être mis en œuvre pour sauver des milliers d’âmes en danger. L’Association faîtière dirigée par le sieur Agbado le sait et doit prendre ses responsabilités.
A suivre

Victor Nongni
L’Aigle solitaire

Dieu n’est pas un homme.  


Opinions et Réflexions sur le football béninois

 RÉCOMPENSES DE FIN DE SAISON Le coup de gueule de Agoli Santini  Au Nigeria juste à côté, un jeune artiste qui sort un single qui marche , ...

A LA UNE