lundi 30 avril 2018

Lutte contre la corruption/Le Bénin cité en exemple par le FMI

Lutte contre la corruption
Le Bénin cité en exemple par le FMI
(La détermination de Talon saluée à l’international)

Dire que le gouvernement du Nouveau Départ réussit la lutte impeccable contre la corruption n’est pas de l’intoxication. Dire que depuis deux ans Patrice Talon a fait de la lutte contre la corruption son cheval de bataille ne relève pas du mensonge. Les faits sont là et parlent d’eux-mêmes. Les reconnaissances et félicitations s’enchainent aussi bien au plan local  qu’à l’international. Récemment, c’est le Fonds Monétaire Internationale (FMI) qui a félicité le gouvernement béninois pour sa détermination à lutter contre la corruption. C’était à l’occasion des réunions du printemps du Fmi auquel Abdoulaye Bio Tchané, ministre  d’Etat chargé du Plan et du Développement  a été convié. Il était au côté de Christine Lagarde, Directrice Générale du Fmi, Lea Giménez Duarte, Ministre des Finances du Paruguay, Penny Mordaunt, Secrétaire d’Etat au Développement International du Royaume-Uni et Patricia Moreira, Directrice Générale du Secrétariat international de Transparency International. Les invités ont débattu autour du thème « Rétablir la confiance en luttant contre la corruption ». Un satisfecit spécial a été décerné au Président Patrice Talon et à tout son gouvernement pour leurs nombreux efforts d’assainissement des finances publiques. Au cour du panel, Abdoulaye Bio-Tchané a fait l’exposé de certaines initiatives prises par le gouvernement auquel il appartient. Il s’agit des initiatives telles que la bancarisation des salaires des fonctionnaires est une réforme majeure qui réduit des poches de corruption. A ce sujet, Christine Lagarde affirma que l’expérience de la bancarisation du payement des salaires a été faite en Afgnanistan où en un mois, cette réforme a fait disparaître des poches de détournement. Pour finir, le ministre d’Etat a laissé entendre que « Dans un environnement de corruption généralisée, l’une des choses visibles, c’est que les gens ne sont pas sanctionnés. Il y a bien sûr des lois mais personne n’a intérêt à ce qu’elles soient appliquées. Le premier signal permettant de montrer permettant de montrer que les choses vont changer, c’est de mettre fin  à l’impunité, de sanctionner les gens, jusqu’au niveau le plus élevé si possible. Ceci permet le retour de la confiance des citoyens vis-à-vis du système judiciaire. Le second facteur important dans cette lutte, c’est le leadership politique engagé contre la corruption ». Il faut aussi noter que la transparence dans la gestion des marchés publics dont fait preuve le gouvernement de la Rupture ont fortement milité en faveur de cette reconnaissance internationale. 

Ulrich AKPOVO

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