vendredi 30 juin 2017

Adjovi destitué, Gningla et Adjanohoun se bousculent

Adjovi, c'est fini

La sentence est tombée ce matin. Le maire de la commune de Ouidah est destitué. 15 voix sur 19 pour sa destitution. Les conseillers ont été directs sans détour. Et le vin est tiré. Depuis plusieurs semaines un véritable ping pong a eu lieu entre le maire Sévérin Adjovi, les conseilleurs opposants et le préfet de l'Atlantique Jean-Caude Codjia. Voyages, maladies et autres subterfuges ont été inventés et utilisés par le maire de Ouidah. Mais au finish, le vin est tiré. La sentence et lourde. Sévérin Adjovi n'est plus le maire de Ouidah. 

La bataille se poursuit
Pour sa succession, la bataille est farouche entre Venance Gnigla et madame Célestine Adjanohoun. Mais les pronostics sont en faveur du féminin même si le masculin ne veut pas l'entendre de cette orielle. les jeux sont ouverts.

Victor Nongni

jeudi 29 juin 2017

Ministre Agbénonci, le cure dent de Benoît Illassa

                              (SAISON 4 et 5)

       Benoît Illassa: Le monstre que Talon a nommé à l'OIF.                                       

                                  (SAISON 4) 

           Ministre Agbénonci, le cure-dent de Benoît Illassa

Aussi paradoxal que cela puisse paraître, l’Ambassadeur délégué permanent du Bénin à la Francophonie a un petit problème. Il s'est créé de toutes pièces un fantôme contre qui il rumine une intense colère au quotidien. Tous ses proches collaborateurs témoignent que chaque jour dans ses propos, l'autorité, le tout-puissant, son altesse Benoît Illasa prend le ministre Aurelien Agbénonci qui s'occupe du porte-feuille des Affaires étrangères au sein du gouvernement de Patrice Talon comme un ennemi juré. Selon ses proches, le ministre en question est son cure-dent quotidien qu'il mâche. Pour lui, c'est ce ministre en question, le beau Aurelien Agbénonci qui l’empêche de jouir correctement de sa supposée amitié avec mon président, notre gentleman de président, Patrice Talon. 

Disons au passage que je suis souvent admiratif devant PATA lorsqu'il est tiré à 4 épingles, chaussure pointinini avec son regard haut et séducteur. Bonjour Président.

Soit dit en passant, le pauvre ministre Aurelien Agbénonci ferait ombrage à notre délégué à la Francophonie. D'ailleurs, il ne peut en être autrement puisque, la ministre en question est un membre du gouvernement avec son accent franco-canadien dans tous ses attributs, bien sûr, et Benoît Illassa n'est qu'un simple délégué de quartier, pardon délégué à la Francophonie. C'est en somme le propre du Béninois. Il reste là à penser que ce sont les autres qui constituent son problème. Dans le cas d'espèce, Illassa est son propre problème car, il a déjà fourvoyé son image en la traînant dans la bout depuis longtemps. Et comme la vie ne vend pas à crédit, il paye et porte la tunique de manque de confiance que lui réserve les autorités. Qui a bu boira, n'est-ce pas , Allez-y comprendre quelque chose.



                                     (SAISON 5) 

Benoît Illassa abandonné par son chauffeur dans les feux tricolores à Paris

Plus qu'un drame, c'est plutôt une tragi-comédie. Puisque notre Ambassadeur à la Francophonie ne sait pas manager ses collaborateurs, les change selon ses humeurs, les maltraite, les insulte et les traite de tous les noms d'oiseau, il a cherché et il a trouvé garçon comme le disent les Ivoiriens. Tant la cruche va à la source, elle se brise, dit-on. Juste pour dire que plus un homme subit des injustices, plus un jour il va vous les balancer au visage. C'est ce qui est arrivé à Illassa ce jour-là dans un feu tricolore. L'Ambassadeur délégué demande à son chauffeur de le ramener à la maison. En route, comme tout bon citoyen, les feux de signalisation sont au rouge à un carrefour. Le chauffeur s'arrête en attendant le vert pour repartir. Mais comme il avait subi toute sa fonction auprès de Illassa, injures et maltraitance, le pauvre chauffeur a paisiblement ourdi son coup. Dans ces feux de signalisation donc, son excellence reprend encore son exercice, bref, son sport favori: les insultes et humiliations. Dépassé, le chauffeur descend tranquillement du véhicule et s'en va. Aussitôt, le feu passe au vert. Catastrophe ! La suite vous la connaissez. Les autres usagers de la routes ne vous feront pas de cadeaux. Il fut aussi traité de tous les noms d'oiseau comme il le fait avec ses collaborateurs par les autres usagers en courroux. Eh bien voilà, la vie ne vend pas à crédit.

Au finish, la police s'est précipité sur les lieux pour dégager la Mercedes et son occupant trop encombrants, afin que le trafic ne reprenne normalement. La circulation fut rétabli, amandes et autres sont aux aguets.

C'était la lourde main de Dieu qui s'est abattue sur Benoît Illassa ce jour-là. Le pire de sa vie certainement.

Victor Nongni
L'aigle Solitaire

Tel on fait son lit, on se couche.

L'enfant qui danse sans cesse finit tôt ou tard par mettre le nom de ses parents sur la place publique. Proverbe Watchi

mercredi 28 juin 2017

Saoul, Benoît Illassa vomit dans son bureau.


Le biberon alcoolisé de Benoît.



Benoît Illassa: Le monstre que Talon a nommé à l'OIF.

                                        (SAISON 3)

Le jour où Benoît Illassa a vomi dans son bureau.



L'alcool est son sport favori. Mon président bien-aimé lui a donné un biberon rempli de lait de bonne qualité, mais le naturel galopant, Benoît Illassa a tôt fait de le transformer en biberon alcoolisé 

Le champagne Ruinart. Il en vide une belle bouteille chaque fois que cela lui plaît de venir au bureau. (Il n'est pas régulier). Il vient à 14 h pour repartir complètement ivre à 19 h). Pauvre Ambassadeur d'un pauvre Bénin! Le bureau est son bar-resto.

Dans ce contexte, c'est normal qu'il fasse travailler ses employés sans contrat, qu'il ait plusieurs Secrétaires particulières (5 Sp) et plusieurs chauffeurs (4) en si peu de temps. Sa 5ème Sp, la miss guinguette en question est un sans-papier. Normal aussi qu'en buvant tout le temps, qu'il vomisse au bureau.

Les faits

C’était au début de cette année. Après une journée bien arrosée et qu'il a passée où nul ne sait, en tout cas loin de son bureau situé au 6 rue Ruhmkorff 75017 Paris dans le 17ème Arrondissement, il revient retrouver ses employés. Le maître des lieux entre dans son bureau, chancelant telle une feuille de papier malmenée par le vent. Un silence de cimetière s'en suit finalement fendu par un bruit sourd et lourd de vomissure. Les employés accourent. Mais à leur grande surprise, ils voient notre Ambassadeur dans ses vomissures. LA HONTE. Il faut sauver ce qui peut encore l'être. Commença alors le nettoyage des lieux et de tout ce qu'il a sali par les pauvres employés. Pendant ce temps, le tout-puissant Benoît maugrée quelques mots tel un nouveau-né. Voilà le quotidien de l'Ambassadeur délégué permanent de mon pays le Bénin à la Francophonie (OIF). Tout ceci se passait au début de ses fonctions, ce qui l'a poussé à virer sa première secrétaire, puis trois autre après elle. Toutes, trop impertinentes à ses yeux.

Difficilement, il a pu être introduit dans son véhicule pour son domicile loué par l'Etat béninois et qui se situe à 60 km dans la banlieue de Paris.

Une chose est sûre, notre président Talon, en nommant Benoît Illassa, ne lui a pas assigné comme mission, la fainéantise, l'alcool, la cigarette et le troisième vice en "F" doublés de honte pour son pays. Par conséquent, ces mésaventures de notre Ambassadeur n'incombent aucunement au premier magistrat de la République béninoise, mais plutôt au vieux blogueur décidé à salir le Quartier Latin de nos aïeux.

Victor Nongni
L'Aigle Solitaire

Chaque citoyen donne à son pays ce qu'il a. Voilà ce que Bénoît a à donner à son pays.


A suivre


Saison 4: Ministre Agbénonchi, le cure dent de Benoît Illassa

Saison 5: Benoît Illassa abandonné par son chauffeur dans les feux tricolores à Paris

mardi 27 juin 2017

Le Fan Club Yayi se prononce.

Pour un Bénin pour tous et révolutionné.

Le Fan Club Yayi se prononce.


La jeunesse consciente regroupé au sein du Fan Club Yayi va faire sa sortie médiatique jeudi prochain. Il sera question pour ce creuset de jeunes d'enclencher une révolution de toute la jeunesse. Cette sortie médiatique qui n'est pas du goût de certains, alors que nous sommes dans un pays démocratique, laisse pensif en ce qui concerne la liberté d'expression.

Quand on vous dit que les salles de conférence du Codiam et de l'Infosec ont été refusées au Fan Club Yayi, vous allez vous demander si nous sommes bel et bien au Bénin. Là-bas, les gens disent qu'ils ne sont pas autorisés à leur donner de salle, alors que les jeunes sont prêts à payer.

Quand on sait aussi que le président Patrice Talon avait demandé la dernière fois qu'on laisse le Front faire sa marche, donc qu'on laisse le peuple s'exprimer, on se demande alors ceux qui se livrent encore à ce sale jeu autour du nouveau régime. 

Tout compte fait, les jeunes du Fan Club Yayi vont faire leur conférence de presse et nul ne peut les en empêcher.

Le Bénin pour tous. Tous pour le Bénin!

Allez la jeunesse ! 

Victor Nongni
L'Aigle Solitaire

Benoît Illassa, la sangsue du Budget National.


Benoit Illassa: Le monstre nommé par Talon à l'OIF.


                                   (Saison 2)

Le Budget National du Bénin saigné à blanc.


Tout se passe si mon président adoré s'est fait prendre au piège. car, la sangsue, selon le dictionnaire Larousse est non seulement dangereux pour un homme -ici Talon- et une communauté -ici le Bénin-.

Pour respecter les exigences salariales et autres de l'Ambassadeur Délégué Permanent du Bénin a la Francophonie, le budget national est saigné à blanc. Qu'on ne nous dise pas que c'est d'une poche personnel que tout ce magot sort. Impossible ! Car, il est nommé en Conseil des ministres, donc c'est le Budget National de mon pauvre pays -mes pleurs- qui couvre ce dont il a besoin, notamment, son salaire, son logement etc.

La maison louée pour notre Délégué coûte environ 2.900 Euro

Son salaire, toutes considérations faites, est de 11.000 Euro

Son véhicule, une Mercedes classe E, Dernier cri à environ 112.000 

A vos calculatrices. et vous allez pleurer. 

Voilà ce que nous coûte le vieux blogueur agrippé tel un gecko, euh... une sangsue à notre économie nationale déjà asphyxiée et maigrichonne.

Au demeurant, son gain ne nous gêne pas pour autant. Ce qui dérange, c'est la mascarade auquel se livre Benoît Illassa. En effet, bien que coûtant au pauvre vieillard de Toukountouna assez pressuré à sang par la morosité ambiante au Bénin, notre Ambassadeur ne va pas au boulot. Il n'assure pas ce dont il est payé. Et pour quelqu'un ayant fait l'Allemagne comme moi, je vous vous assure que c'est inadmissible à maints égards. Dans aucun pays au monde, on ne perçoit pas tant ou fait dépenser tant un pays sans assumer la contrepartie. C'est un crime contre ma vieille maman au village. 

C'est le contraire qui se passe souvent. On travaille beaucoup pour gagner peu. Dans le cas de Illassa, il travaille peu ou pas du du tout et gagne gros. Les Béninois n'aiment pas cela. Le Bénin n'aime pas cela. Les mânes de nos ancêtres n'aiment pas cela. Dieu n'aime pas cela. 


Victor Nongni
L'Aigle solitaire


A suivre



Saison 3: Le jour où Benoît Illassa, ivre, a vomi au bureau
Saison 4: Ministre Agbénonchi, le cure dent de Benoît Illassa
Saison 5: Benoît Illassa abandonné par son chauffeur dans les feux tricolores à Paris

lundi 26 juin 2017

Benoît Illassa ou le vice en personne

Romanesque mais vrai.


Benoit Illassa: Le monstre nommé par Talon à l'OIF.

                                       (SAISON 1)

Benoît Illassa, le vice en personne
5 à 6 mois seulement après sa prise de fonction ( nomination, 14 septembre 2106 en Conseil des ministres) comme Ambassadeur délégué permanent à l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), par le président béninois, Patrice Talon, le vieux blogueur des temps modernes,  Benoît Illassa a renvoyé déjà 4 secrétaires particulières et 5 chauffeurs. Un record. Quid des vices de la honte personnifiée du Bénin en France.


Celle de 24 ans, la 5ème de son espèce telle qu’il les aime et les recrute avec des critères dont il est le seul à avoir le secret, est arrivée pas plus tard que le lundi 19 juin dernier. Une véritable perle, selon les indiscrétions. Recordman alors en matière de gestion de ressources humaines, il multiplie les frasques. Comment une autorité, bien sûr ‘’robotiquement’’ montée, de son rang peut-elle se retrouver dans son organisation personnelle si elle doit changer de secrétaire particulière à chaque fin de mois ? L'ambassadeur béninois délégué permanent à l'OIF doit être en effet plus fort que le meilleur bureaucrate du monde. Mais il ne peut en être autrement quand on connaît les vices développés par l'intéressé.


Témoignages d'une de ses secrétaires

"Je ne sais pas comment le président Patrice Talon a fait pour nommer un monsieur comme Benoît à l'OIF. Il est un monstre. Il t'agresse presque du regard, érotiquement et sensuellement parlant suivi de gestes déplacés et des propos orduriers à la moindre résistance. Vous voyez ce que je veux dire ? Le pire est qu'il n’est même pas régulier au boulot. S'il vient aujourd’hui à 14 heures, alors basta, ça fait dans trois jours. Benoit Illassa est la honte du Bénin ici en France. Les deux mois que j’ai passés dans son fameux secrétariat, je ne l’ai jamais vu avoir un rendez-vous ou recevoir une autorité pour la cause du Bénin à la Francophonie. Il passe son temps dans les boutiques. Achète le Champagne Ruinard, son favori, de la cigarettes avant de faire un tour au bureau. Il n'est pas rare de le surprendre complètement ivre, mélangeant torchons et serviettes. Si tu ne cèdes pas à ses chantages, alors il te fout dehors comme un animal. Il a un budget spécial à sa disposition. Alors, il dépense comme pas possible. J'ai pitié pour mon pays".

Eh bien voilà qui est bien dit. Seulement ce que cette secrétaire congédiée n'a pas dit est qu'autant Benoît Illassa renvoie, non, change de secrétaire comme sa chemise, autant il change de chauffeurs et dit à qui veut l'entendre qu'il est l'ami du président Patrice Talon et qu'il fera sa vie comme bon lui semble. 

Tchooo !Et tout cela sur le budget national. Sur le dos du pauvre contribuable producteur de coton à Banikoara ou payeur d'impôts ou de taxes à Cotonou par exemple. Dieu !!!

Fin de la Saison 1.

A demain pour la Saison 2 
(Ce que coûte Benoît Illassa à l’Etat béninois)

Victor Nongni
L'Aigle Solitaire



A suivre


Saison 2: Ce que coûte Benoît Illassa à l'Etat béninois
Saison 3: Le jour où Benoît Illassa, ivre, a vomi au bureau
Saison 4: Ministre Agbénonchi, le cure dent de Benoît Illassa
Saison 5: Benoît Illassa abandonné par son chauffeur dans les feux tricolores à Paris

dimanche 25 juin 2017

Léhady Soglo introuvable


Léhady Soglo à la Mecque


Adieu !!!!
Bizarre. Les réformistes ont eu finalement gain de cause. Mais le maire de la ville de Cotonou est resté introuvable. Où est en réalité Léhady Soglo ? Rassurez-vous. Le fils à papa est actuellement à la Mecque pour prier son Dieu. Peut-être sait-il déjà que le vin est tiré. 

Normal d'ailleurs puisque la justice a fait finalement le jeu des réformistes et que le sort semble scellé, quoi de plus normal que d'adorer son Dieu. prier en ces moments de dure situation est la seule chose qui reste à un croyant.

Seulement, tel on fait son lit on se couche. A force de virer les militants les plus influents de son parti, il a fini par se retrouver seul dans son clan. Adieu la Rb pour que commence la guerre des Logos 


Victor Nongni

Zinzindohoué dans l'ombre de Bada

Congrès de la RB à Abomey 


Abraham Zinzindohoué fait président


Le Pdt Zinzindohoué ne peut rien sans Bada



La guerre des clans au sein de la Rb a fini par donner son verdict. Rassemblés à Abomey depuis le samedi 24 juin 2017, les congressistes ont porté leur choix sur Me Abraham Zinzindohoué comme président de la Renaissance du Bénin. Ensuite Le maire d'Abomey-Calavi, Georges Bada est élu premier-vice président. Boniface Yèhouétomè, secrétaire exécutif natonal. Quant à Luc Atrokpo et Sikirath Aguèmon, ils sont des conseillers spéciaux. Le Trésorier Général est le député Adolphe Djima. stop et fin. tout le monde descend.  Adieu Rb version Soglo. place à la guerre des logos

*Victor Nongni*

vendredi 23 juin 2017

Le maire Hessou au pinacle

Pour sa détermination à développer Comé

Le Maire Hessou toujours serein

Le maire Hessou couronné


 Samedi 15 juillet 2017. Retenez bien cette date. C'est en effet celle retenue par la FONDATION SUD COURRIER pour donner au Maire Hessou de Comé, le "Trophée des artisans de Paix et de Développement". Ce sera au CNCB à Cotonou

En effet, pour sa détermination et son dévouement à la cause d'un développement harmonieux de la commune de Comé, cette fondation a jeté son dévolu sur le premier citoyen de la cité des Watchi et des Pédah. Ainsi pour la troisième fois, l'actuel maire recevra ce trophée tant convoité par certains élus communaux et nationaux.

En matière de paix et surtout de développement, le bilan est plus que positif, vu que de son rang de docteur, l'homme n'a point besoin de tourner autour du pot avant d'aller à l’essentiel. Il a l’étoffe et est préparé pour.

Qu'il vous souvienne que des soubresaut et autres velléités déstabilisatrices avaient cours au sein des élus communaux avec une marche à l'appui, mais avec baeucoup de parcimonie, l'ancien directeur du CAME s'en est sorti avec brio. Et à l'heure de la consécration, déférence doit être la sienne.

Vas vers ta couronne et que le monde découvre une autre manière de gérer les populations à la base.

Victor Nongni

Aké Natondé, un homme de paix

BILLET MATINAL DE VICTOR

Natondé, l'expérience au service de Talon


Quand l'expérience parle
La paix, on l'a dans le sang. Et non à la bouche. Pour soutenir quelqu'un, nul n'a point besoin de faire une contre-marche. Et ça, l'honorable Aké Natondé le sait. Le connait. A travers une simple sortie médiatique, le président du CDS-Finagnon a demandé aux Front pour un sursaut patriotique (FSP) de revoir sa position. Marcher pour exprimer son mécontentement est une preuve de la vitalité de la démocrate. Toutefois, le faire au bon moment est encore une autre forme de liberté qui ramène au préceptes essentiels de l'expression libre. Voilà en réalité ce que demandait Aké Natondé au FSP et ses partisans.

Mais revenons à la jointure des faits. Ce que l'honorable Aké Natondé a fait est un acte courageux qu'il a posé  en demandant aux responsables du Front de laisser un temps de répit au président Talon encore en convalescence. Véritables signaux de sagesse. Car, oui car, à notre avis, on ne combat pas un adversaire qui a un genou à terre. Ces notions de la vie, l'honorable les connait. Il s'est prononcé pendant que les caciques de la Rupture, bouche bée, ne savent point où donner la tête.

Merci à l'honorable Aké Natondé, puisqu'il est en somme le seul à percevoir l'inopportunité de la marche sous cet angle, vu la situation sanitaire précaire du chef de l'Etat. Cette expérience que l'élu de la région Agonlin met au service de la Rupture et de son chef est louable à maints égards.

Victor Nongni
L'Aigle Solitaire

A bon vin, point d'enseigne

jeudi 22 juin 2017

Le DDAEP/Mono Euric GUIDI en tournée.

Tournée du DDAEP.

Euric GUIDI explique la nouvelle politique agricole aux populations



Euric GUIDI, DDAEP/MONO
La salle de réunion de la mairie de Comé a servi de cadre ce jeudi 22 juin 2017 à une rencontre entre le Directeur départemental de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche du Mono (DDAEP/Mono) et les promoteurs agricoles de ladite commune. Cette rencontre entre dans le cadre d'une tournée des responsables agricoles du département, afin de planter le décor du PAG dans le domaine agricole. 


Deux heures 30 minutes ont suffi au directeur départemental de l'agriculture, de l’élevage et de la pêche du Mono, Euric GUIDI et sa forte délégation pour exposer la nouvelle vision du régime en place dans le domaine agricole en ce qui concerne le Mono. La séance a ouvert ses travaux à 15 heures 30. Cette visite dans la commune des Watchi entre dans le cadre de l'appropriation du PAG par les promoteurs agricoles. Accompagné d'une équipe départementale de l'agriculture, de l’élevage et de la pêche, Il a expliqué les nouvelles reformes dans le secteur agricole départemental.

Le directeur départemental, Euric GUIDI, a précisé que c'est après le même exercice à Grand-Popo qu'ils ont mis le cap sur Comé son terroir et l'un des pôles névralgiques actuel du développement agricole dans le Mono. La nature des sols et celle des cultures appropriées furent passées au peigne fin.


Le plan cadastre agricole du Mono


Au Bénin, il y a 7 pôles de développement agricole et le Mono est dans le 7ème pôle. Il est en effet question de choisir au maximum deux filières qui correspondent à la demande sur le marché dans ce pôle, afin d'assurer une adéquation  entre la production et la demande pour atteindre l'auto-suffisance alimentaire, gage de développement.

Apres les différents exposés, Euric GUIDI est allé jusqu’à expliquer à l'assistance ce qui a été dit en français par ses collaborateurs. Chose bien appréciée par les promoteurs agricoles présents. "Le Carder n'est plus comme auparavant", a-t-il poursuivi. Actuellement, il y a deux zones dans le Mono. Zone 1, Come-Grand-Popo-Athieme. Zone 2, Bopa-Houéyogbé-Lokossa. Et cette tournée qui entre dans le cadre de la vulgarisation du PAG dans le domaine agricole, a été une occasion pour le directeur de préciser qu'il y a un financement de plus de 700 milliards qui sera mis à la disposition du Mono. Pour l’exécution de ce grand programme agricole, il faut une organisation parfaite des acteurs agricoles et que plusieurs filières soient développées afin de justifier ce financement. Toute chose qui a permis au directeur Euric Guidi d'appeler ceux qui sont dans l'agriculture, l'elevage et la pisciculture a être plus actifs. Et pour y parvenir, une securisation des terres s'impose. Or, le drame qui frappe Comé, selon lui, est la vente incontrôlée des domaines. Euric Guidi passe par la pour exhorter les autorités communales à une décence dans le domaine foncier. Parole fut ensuite donnée aux participants qui ont exprimé leurs préoccupationsinquiétudes et difficultés. Et c'est sur une note de satisfaction et d'espoir que la séance fut levée aux environs de 18 heures.

Depuis Comé, Romiko Victor NONGNI


mardi 20 juin 2017

Edgard VIOU parle de JIJOIZAN de Gadomé

Entretien avec Edgard Viou, Premier vice-président du bureau d'organisation de la fête Jijoizan à Gadomé.



*"Le bilan de l'organisation de la fête Jijoizan depuis 2014 est bien positif"*


Edgard VIOU
A moins de deux mois de la célébration de la fête Jijoizan à Gadomé, votre billétiste s'est rapproché de Edgard Viou, Premier vice-président à l'organisation de ladite fête. Il fait le point des précédentes éditions et ouvre de nouvelles perspectives.

*Bonjour monsieur Viou, quel bilan peut-on faire des différentes célébrations de la fête Jijoizan ?*

-Bonjour et merci beaucoup.
Moi, c'est Edgard VIOU, Ingénieur Statisticien Économiste. Premier vice président du bureau d'organisation de Jijoizan, fête de Gadomé. Le bilan qu'on peut faire de l'organisation de la fête Jijoizan depuis 2014 est bien positif. L'initiative est prise pour travailler au retour de l'unité des fils et filles de cette contrée de la Commune de Comé autour des questions de développement. Le bilan est positif en ce sens que d'année en année la participation de la population s’accroît en terme d'effectifs. On remarque un engagement des notables et chefs de collectivités pour faire de ces retrouvailles une organisation parfaite de la communauté de Gadomé sans oublier l'implication de plus en plus remarquable des femmes et des jeunes. On note quand même qu'il faut des efforts de communication supplémentaires pour arriver à faire participer tout le monde.

*Comment préparez-vous l'édition de cette année ?*

-Les préparatifs de l'édition de cette année vont bon train. Ils ont démarré avec un bilan de l'édition passé et le feu vert lancé par les notables. Les différents sous-comités mis en place dans le cadre des préparatifs sont à pied d'œuvre. On se retrouve le 15 juillet 2017 pour lancer les différentes activités. Les festivités sont prévues pour le 15 août 2017, ce sera la quatrième édition.

*En terme d'innovations, que peut-on retenir ?*

-Les innovations s'annoncent comme la promotion des jeux d'enfants d'entre temps (Natchodé, Gninminangnawé, Akpo, Ève, ungblélélé, etc. La reprise du tournoi de Jijoizan suspendu l'année dernière. Le concours d'orthographe et de mathématiques. L'animation de la nuit de Jijoizan par des artistes en herbes de Gadomé. Une foire du palmier à huile. Une implication effective des résidents non-natifs de Gadomé. L'organisation intellectuelle se focalisera sur la validation du programme des actions de développement communautaire de Gadomé, l'adoption des textes de base de la manifestation, une conférence débat sur l'utilité et le fonctionnement des comités locaux de développement.
Au fait l'édition 2017, la quatrième édition de Jijoizan, se veut une occasion de préparation de la cinquième édition à l'occasion de laquelle tout un nouveau bureau sera mis en place avec les textes de base de l'association. Voilà, en gros, ce qui peut être dit sur les préparatifs de la quatrième édition de Jijoizan, fête de Gadomé.

*Avez-vous quelque chose à ajouter ?*

-Merci beaucoup pour l'occasion que vous nous offrez pour parler de cette initiative qui fait son petit bonhomme de chemin et qui ambitionne de faire participer l'ensemble de la communauté de Gadomé à l'oeuvre de développement de la Commune de Comé.

*Rendez-vous alors au 15 août 2017 ?*

-Oui, (sourire) venez découvrir la belle cité de Gadomé (sourire).

Propos recueillis par Victor Nongni

lundi 19 juin 2017

Le Président des Producteurs du Bénin se prononce

Entretien avec Athanase AGUIYA, Président de la Fédération des Unions des Producteurs du Bénin (FUPRO-Bénin).


"Je place mon mandat sous le signe de la continuité et de la valorisation des acquis"



Athanase AGUIYA, Pdt de la FUPRO-Bénin
Quelques mois après sa prise de fonction, Athanase AGUIYA, Président de la FUPRO-Bénin, s'est confié à votre billétiste.



*Bonjour monsieur le président*


Bonjour monsieur le journaliste

*Vous voudriez bien vous présenter à nos lecteurs*

On m'appelle Athanase AGUIYA, exploitant agricole à Comé dans département du Mono. Président de la Fédération des Unions des Producteurs du Bénin (FUPRO-Bénin)


*Parlez-nous un peu de votre parcours*


Je cultive du riz, du mais je fais du maraîchage, du halieutique et de palmier à huile. J'ai créé ma propre ferme en septembre 1998 avec une superficie d' un hectare et aujourd'hui par l'application de conseil à l'exploitation financé par L'Agence française de développement, j'exploite aujourd'hui 47 hectares.
J'ai commencé à travailler dans les organisations paysannes en 2000 en tant que Secrétaire général de l'Union sous - préfectorale des producteurs de Comé (USPP Comé). Après 7 ans de gestion à la tête de cette union, j'ai été promu au poste de Secrétaire général de l'Union Régionale des producteurs du Mono /Couffo après la réforme aux seins des OP (Organisations des producteurs). Après 6 ans de gestion à la tête de cette structure, j'ai été élu président de la même structure en 2013 et en même temps élu vice -président de la Fédération des unions de producteurs du Bénin (FUPRO -Bénin). Après 3 ans 7 mois passé à la tête de cette structure Régionale, j'ai été élu président de la Fédération des unions de producteurs du Bénin ( FUPRO BENIN) le 9 février 2017 pour un mandat de trois ans renouvelable.  Je ne peux que remercier les producteurs pour cette confiance .


*Sous quel signe placez-vous votre mandat ?*


Je place mon mandat sous le signe de la continuité et de la valorisation des acquis du réseau. En effet, nous comptons poursuivre l’œuvre entamée depuis la vingtaine d’années de vie de notre organisation tout en donnant place à l’innovation et à la différence. Ce qui est bien fait sera consolidé et valorisé. Autrement, ce qui reste à parfaire sera abordé suivant une approche intégrée de solution aux problèmes.


*Quelle est le véritable rôle de votre organisation dans le développement du Bénin ?*


La FUPRO est  l'institution *faitière* des organisations des professionnels agricoles. En tant que telle, elle assure et veille l'implication des professionnels agricoles à la bonne gouvernance du secteur. Elle œuvre aux côtés de l’Etat à la mise en œuvre des politiques agricoles définies par l’Etat tout en veillant à la bonne participation des différentes couches des professionnels (femmes, jeunes, petits agriculteurs et gros exploitants, etc.). 


*Quelles sont vos activités ?*


De façon spécifique, quatre (4) chantiers sont couverts :
1-La représentation et la défense des intérêts des producteurs et productrices agricoles

2- La promotion des organisations membres du réseau

3-La fourniture de services économiques et non économiques aux membres notamment accès aux intrants et aux marchés, l’accès au financement agricole, la structuration des filières/acteurs, l’accès aux innovations dans le secteur, le conseil agricole, les formations…
4-La communication qui reste un outil transversal à tout ce qui est fait dans le réseau. Elle est interne et externe et touche globalement à tous les champs (compte rendu aux membres, partage d’information sur le marché, sur les innovations dans le secteur, … avec un site web très dynamique)
*L’organisation pour laquelle vous êtes le premier responsable compte combien de membres ?*


La FUPRO compte 22 organisations, 12 organisations de type territorial qui sont les Unions départementales de producteurs, 08 organisations de type filière qui sont des faîtières nationales spécifiques filières ou spéculations et 02 organisations de type spécifique genre, dont l’une est la faîtière nationale des femmes agricultrices et l’autre la faîtière nationale des jeunes agriculteurs.


*Où se trouve le siège de votre Fédération ?*


Le siège de la FUPRO est à Bohicon, au quartier Honmèho, entièrement construit sur fonds propres.


*Comment fonctionne votre organisation ?*


La FUPRO fonctionne sur fonds propres, mobilisés chaque année à travers les cotisations des membres et les bénéfices issus des services économiques (vente de semences et engrais et la commercialisation des produits agricoles du réseau. Ces ressources mobilisées restent faibles. La grande partie des ressources de fonctionnement provient des subventions des partenaires techniques et financiers intervenant dans le réseau. Ils apportent des financements directs à la FUPRO ou aux organisations membres vue le caractère d’utilité publique de la mission du réseau.


*Comment arrivez-vous à coupler votre rôle de Président et vos activités (agricoles) surtout ?*


Merci Monsieur, vous venez de poser une question très importante. Le travail dont nous avons la charge est une mission sacerdotale. Du moment où le réseau identifie un certain leadership en vous et tous les membres vous portent, vous n’avez pas d’autre choix que d’accepter assurer cette fonction qui vous oblige à revoir le mécanisme de pilotage de votre exploitation qui pourrait se retrouver à des centaines de kilomètres du siège. La présence à l’un ou l’autre endroit à un certain moment vous oblige à cultiver la délégation de pouvoir : vous déléguer parfois le pilotage de votre exploitation aux autres membres de l’exploitation ou de la même façon vous responsabilisez le personnel recruté ou les autres collègues pour certaines tâches. Tout le grand bonheur tiré reste la satisfaction personnelle de servir ses pairs et de voir grandir le mouvement paysan ainsi que la levée des goulots d’étranglement pour la professionnalisation et l’accroissement du revenu des acteurs, voire du développement du pays.


*Comment voyez-vous le développement du Bénin dans les prochaines années ?*


Le développement du Bénin ne pourra s’opérer sans le développement agricole et ça, tous les différents gouvernements qui se sont succédé l’ont bien compris. Ce qui reste le grand défi est la durabilité dans les choix de développement agricole opérés. Nous devons aujourd’hui aller vite. La clé est trouvée la promotion des filières agricoles. Et cette approche de régionalisation de la production agricole donne encore plus de chance à la promotion des filières. Les dynamiques  territoriales observées avec les caractéristiques des différentes zones agro -écologiques font hisser certaines filières qui bénéficient aujourd’hui d’attention particulière à l’instant des filières traditionnelles qui recevaient plus toute l’attention. Le second défi à relever est le développement des chaînes de valeurs à l’intérieur de ces filières. Ainsi devrons nous ériger des industries agroalimentaires qui transforment et créent plus de richesses au pays. Enfin, l’Etat central doit non seulement étudier les segments de marchés, mais aussi asseoir une politique d’incitation à la mise en marché national, sous régional et international des produits agricoles et de leurs dérivés (taxes, fonds de soutien, accès au financement/crédits, les questions d’emballages, les questions de normes et qualité/certification, les subventions aux acteurs, etc.).


*Quels sont alors vos rapports avec les Elus locaux ?*


Les rapports ne sont pas totalement au beau fixe, mais s’améliorent davantage. Dans certaines communes, l’idéal souhaité est approché. Les producteurs agricoles sont des acteurs économiques, des communes et contribuent énormément à l’économie locale. C’est pourquoi non seulement les producteurs agricoles sont leurs administrés, mais aussi en même temps leurs partenaires. Le rapprochement régulier et l’accession de plus en plus fréquente des producteurs agricoles aux fonctions d’Elu local améliorent davantage les rapports. Les unions communales sont plus impliquées dans les questions de développement agricole des communes. Certaines communes sont ouvertes aux doléances des acteurs et on assiste au reversement d’une bonne partie des revenus d’origine agricole de la Mairie (TDL en l’occurrence) dans des subventions activités et investissements au profit de l’agriculture (plants, ateliers de transformation, tracteurs, etc.).


*Et en ce qui concerne vos rapports avec l’Etat central ?*


L’Etat central reconnaît la place des organisations des professionnels agricoles dans la gouvernance du secteur, même si dans les actes des efforts restent à faire. Nous sommes associer aux réflexions de mise au point des documents de politiques dans le secteur. Cependant, dans la mise en œuvre, la place que nous occupons pourrait être revue si nous voulons plus d’efficacité et d’efficience. Nous disposons de salariés qui ont fait les mêmes écoles que ceux embauchés par l’Etat. La logique d’efficience et de rigueur dans le secteur privé pouvait amener l’Etat à faire plus confiance aux OP et à les responsabiliser davantage dans la maîtrise d’œuvre, surtout en ce qui concerne les fonctions dites partagées. Enfin la dernière dimension qui force à améliorer davantage nos rapports avec l’Etat central est le fait que la FUPRO revêt une structure d’utilité publique à ce titre, nous nous attendons à des appuis réguliers de l’Etat pour mieux assurer notre mission de professionnalisation des acteurs et de leurs organisations pour une meilleure promotion des filières qui seront plus performantes, compétitives et créatrices d’emplois durables et de richesses pour toute la nation.


*Avez-vous quelque chose à ajouter ?*


C’est peut-être le lieu de remercier tous les PTF qui ne cessent de croire que des OP renforcées et formées conduiront indubitablement au développement du secteur et poursuivent ainsi leurs appuis divers. Chers PTF vous constatez des efforts se font dans nos rangs ; nous garantissons toute notre disponibilité à apprendre pour valoriser davantage vos aides au secteur et la promotion des organisations professionnelles agricoles plus efficaces et mieux gouvernées.


*A bientôt monsieur le président.*


Merci monsieur le journaliste et à bientôt


Propos recueillis par Victor NONGNI

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