lundi 19 juin 2017

Le silence coupable du Ministre Sèhouéto

Embrouillamini entre les artisans de la commune de Comé


*Le ministre Lazare Sèhouéto interpellé*


Les artisans de la commune de Comé, en particulier, les coiffeurs et coiffeuses ne parlent plus le même langage. En ligne de mire, la décision ministérielle fixant les modalités de fin d'apprentissage.

Depuis quelques années et ce, sur toute l'étendue du territoire national béninois, le ministère de l'industrie, du commerce et de l'artisanat a fixé les modalités de fin d'apprentissage. 

En effet, pour mettre fin aux dépenses pompeuses et exigences coûteuses de libération des apprentis, ledit ministère a mis la barre à 170.000 fcfa, suivi d'un examen national, le tout sanctionné par une attestation. Ce qui est respecté depuis longtemps.

*Situation conflictuel à Comé*

Pendant que cette décision fait office de loi reconnue par tous, le président de l'Union des coiffeurs et coiffeuses de la Commune de Comé  (UPECC ) a pris sur lui la décision de quitter le Collectif des artisans de la commune de Comé contre toute attente pour aller créer un syndicat dénommé UPEC/FL alors que son mandat est en cours. Pire, avec les attributs de l'Union des coiffeurs et coiffeuses UPCECC, il est allé créer UPCEC/FL avec le couvert d'un certain Bessé Mathias, coiffeur à Possotomè et prétend organiser les cérémonies de libération des apprentis selon l'ancienne méthode. 

Tout bien considéré, pour l'examen national des artisans prévu pour le 27 juin 2017, le président de l'Union des coiffeurs et coiffeuses, aujourd'hui syndicaliste par abus de pouvoir ne participera pas. Avec un groupuscule, il veut prendre en plus des 180.000 fcfa, le prix de la main et le lot de mouton, boissons et autres comme auparavant et projette l'organisation d'un autre examen courant Août-Septembre 2017.

De sources introduites, le maire Hessou rencontre ce lundi à 9 heures les deux camps des coiffeurs et coiffeuses. Pendant que certains trouvent maladroite la position de l'autorité communale tendant à accompagner les dissidents, d'autres donnent raison à la police qui les avaient empêché une fois d'organiser frauduleusement leur cérémonie de libération.

Certainement qu'avec la rencontre de ce jour, le maire fera comprendre aux dissidents que force doit rester à la décision du ministère de l'artisanat, seule autorité suprême.

Victor Nongni



Aux dernières nouvelles, la rencontre avec le maire s'est terminée en queue de poisson. Les protagonistes ne sont pas enclin au dialogue et le maire désemparé est parti puisqu'il avait un rendez-vous avec le Prefet du Mono.

*(Affaire à suivre)*

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