vendredi 26 mai 2017

Les militaires sont fâchés

LE BILLET MATINAL DE VICTOR


Grogne au sein de l'Armée


Cela gronde. Cela grogne. Cela bourdonne. Cela murmure grave au sein des militaires de l'Armée béninoise. Et pour cause. Il ou elle peut être Général, Colonel, Capitaine, simple militaire ou débutant. Mais il ou elle reste et demeure l'enfant, le frère, la soeur, le cousin, la cousine, l'oncle, la tante, le père, la mère, le mari, la femme ou tout simplement l'ami (e) de quelqu’un. Car, tous ces hommes et femmes de rang sont avant tout des êtres faits de chair et de sang qui assurent notre sécurité et l'intégrité du territoire nationale. Autant ils ou elles nous défendent. Autant, il faut les défendre.

Mais il paraît que lorsqu'il y a un problème au sein de la Grande muette, celui ou celle qui en parle, journaliste, simple citoyen ou non, meurt tué. Mais nous allons en parler. Si nous mourrons tués, sachez que c'est pour la bonne cause. Celle de la paix. Celle de voir le problème de nos frères et soeurs militaires réglé.

Excusez de peu. Ce préambule est plus nécessaire que la prunelle de nos yeux.

En effet, pouvez-vous imagner que depuis plus d'un an que les deux tours de l'élection présidentielle de 2016 ont eu lieu, les militaires déployés pour le bon déroulement de cette opération républicaine ne sont pas payés ? Bref, ne sont pas encore entrés en possession de leur émoluments ? Pour être plus clair, ce qu'on devrait  leur payer au premuier tour, ne l'a été qu'à moitié et pire au second tour, il n'ont rien perçu. De sources proches des grogneurs, des 30.000 frcfa prévus pour chaque tour, soit 60.000 frcfa pour les deux tours, chacun n'a reçu que 15.000 frcfa au lendemain du premier tour et depuis, plus rien.

Par conséquent, les hommes de rang déployés et utilisés il y a plus d'un an sont mécontents et demandent que justice soit faite. Le gouvernement de Talon, même s'il n'est pas directement concerné, doit vite prendre ce problème à bras le corps, afin d'éviter tout éventuel soulèvement aux conséquences souvent fâcheuses. Suivez mon regard!

J'ai dit pour moi. Maintenant, tuez-moi !

Romiko Victor Nongni
L'Aigle Solitaire 

L'enfant qui danse sans cesse, finit toujours par mettre le nom de ses parents sur la place publique. Proverbe Watchi

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