Cep et Bepc 2018:7.709 candidats sans actes de naissance dans l’Atacora au Bénin

Cep et Bepc 2018

7.709 candidats sans actes de naissance dans l’Atacora au Bénin

Triste constat, la direction générale de l’état civil a dénombré 7.709 élèves candidats aux Certificat d’études primaires (Cep) et du Brevet d’Etudes du Premier Cycle (Bepc) dans 08 communes sur les 09 que compte l’Atacora qui ne disposent pas d’actes de naissances à ce jour.

Au total 7.709 élèves candidats aux Certificat d'études primaires (Cep) et du Brevet d'Études du Premier Cycle (Bepc) sans acte de naissance dans l'Atacora. C'est que révèle un  recensement effectué par la Direction générale de l'état civil récemment. Le bien fondé de ce recensement était de faciliter à ces apprenants l’obtention de cette pièce très indispensable pour tout candidat aux examens. Malheureusement cette opération traîne encore à ce jour pour cause de grève du personnel de la justice. Ce qui a déjà occasionné le rejet des dossiers des candidats au BEPC par la direction des examens et concours. De sources concordantes, il a été dénombré 900 candidats dans la commune de Tanguiéta, 512 à Toucountouna, 2325 à Matéri, 1601 à Boukoumbé, 1201 à Natitingou, 725 à Kérou, 350 à Kouandé et 95 à Pehunco. D'où Prospère Dakou, agent d’appui à l’établissement des actes de naissance aux écoliers et élèves candidats aux examens du Cep et Bepc dans l’Atacora, révèle: « Ce sont des grèves au niveau des tribunaux qui ont retardé les audiences foraines qui devraient permettre l’établissement de ces actes de naissances ». Ainsi donc, afin de respecter le calendrier du dépôt des dossiers, ceux des candidats concernés avaient été déposés accompagnés des photocopies des fiches de demande d’acte de naissance établies dans le cadre de cette noble initiative de la Direction générale de l’état civil, en attendant de les remplacer une fois les audiences foraines tenues.

« L’information qui nous est parvenue tout récemment fait état de ce que les dossiers des candidats au Bepc ont été rejetés », a fait remarquer l’agent d’appui.

Pour l’heure, l’espoir semble permis pour ces candidats dans la mesure où le Directeur général de l’état civil est en contact avec les responsables de la direction des examens et concours pour trouver une issue heureuse. Selon Prospère Dakou,

« On espère une bonne suite et aussi que les tribunaux reprennent les audiences ».