LE BILLET MATINAL DE VICTOR
Pauvres de nous ! Si on était
conséquents envers nous-mêmes, le gouvernement béninois devrait affréter un
avion ou tout au moins un vol spécial pour aller déposer directement les Ecureuil
à Kano. C'est bien possible dans des pays qui se respectent. Mais ici, non. Et le
drame est là maintenant.
Après les avoir battus de
justesse à l'aller ici à Cotonou 1-0, les Nigérians réservent actuellement aux
Ecureuil une guerre psychologique terrible. Arrivés hier à Lagos où ils
devraient avoir un vol pour se rendre à Kano à plus de 900 km au Nord du
Nigeria, ils se sont confrontés à un vide. Abandonnés à eux-mêmes sans aucun
responsable nigérian pour les orienter, ils furent contraints de passer la nuit
à Lagos, ce qui n'était pas prévu.
Partirons enfin ou partirons
pas à temps pour Kano. Nul ne le sait. Ce qui est sûr, les Ecureuils sont
encore à Lagos, alors que le match est pour le samedi, donc dans 48 heures.
Pourvu qu'ils ne soient obligés
d'aller à Kano en bus, ce qui les condamnerait à une débâcle sans avoir vraiment
combattu.
Voilà ce qui arrive toujours à
des pays qui ne veulent jamais se prendre en charge et anticiper sur des
situations malencontreuses. On savait qu’au Nigeria, quelque chose arriverait.
Mais on n’a rien fait. Même l’émissaire béninois envoyé à Kano comme éclaireur
a tenté en vain depuis lundi de joindre les dirigeants du football nigérian.
Dommage et courage aux jeunes
Ecureuils qui vivent actuellement l'enfer au Nigeria
Victor Nongni
L'aigle solitaire
Agence Global'Presse/Cotonou
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