Mise en place du Cos-Lépi:
Les représentants du parlement enfin connus
L’attente aura été longue. Mais c’est fait. Depuis hier jeudi 19 avril 2018, les représentants de l’Assemblée Nationale au sein du Conseil d’orientation et de supervision de la Liste électorale permanente informatisée (Cos/ Lépi) sont enfin connus. La majorité parlementaire a désigné ses quatre (05) représentants et la minorité parlementaire a également désigné ses cinq (04) représentants. Les députés Gildas Agonkan, Sabai Katé, Corneille Padonou, Janvier Yahouédéhou, Valère Tchobo siègeront au Cos/Lépi pour le compte de la mouvance parlementaire et les députés Léon Basile Ahossi, Guy Mitokpè, Dafia Abiba Wassangari et justin Adjovi seront les représentants de la minorité parlementaire au sein du Cos/ Lépi. Les dés sont désormais lancés. Il faut rappeler que cette désignation devrait être faite lors de la séance plénière du lundi 16 avril dernier. Mais, au cours de ladite séance plénière les députés ont d’abord adopté la clé de répartition des neuf sièges à pourvoir par le Parlement. Ainsi, cette clé a attribué cinq sièges à la majorité parlementaire composée de 59 députés et répartis dans six groupes parlementaires. Les quatre sièges restants reviennent de droit à la minorité parlementaire, c’est-à-dire à l’opposition qui est composée de dix-huit députés et divisé en deux groupes parlementaires. Il faut préciser que se sont les députés de la minorité parlementaire qui ont été les premier a déposé les noms de leurs quatre représentants sur la table du président de l’Assemblée nationale. D’après les indiscrétions, la désignation du député Basile Ahossi par la minorité parlementaire pour siéger au sein du prochain Cos/Lépi pose problème. En effet, ce dernier n’a pas démissionné de son groupe parlementaire « L’Union fait la Nation » alors même que ce groupe parlementaire fait partie de la majorité parlementaire. Il faut donc retenir que la désignation du parlementaire de la dix-septième circonscription électorale est dénoncée par certains députés qui se disent prêts pour porter le dossier devant la Cour constitutionnelle.
Ulrich AKPOVO
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