Lutte contre la corruption
Le Bénin cité en exemple par le FMI
(La détermination de Talon saluée à l’international)
Dire que le gouvernement du Nouveau Départ réussit la lutte
impeccable contre la corruption n’est pas de l’intoxication. Dire que depuis
deux ans Patrice Talon a fait de la lutte contre la corruption son cheval de
bataille ne relève pas du mensonge. Les faits sont là et parlent d’eux-mêmes.
Les reconnaissances et félicitations s’enchainent aussi bien au plan local qu’à l’international. Récemment, c’est le
Fonds Monétaire Internationale (FMI) qui a félicité le gouvernement béninois
pour sa détermination à lutter contre la corruption. C’était à l’occasion des
réunions du printemps du Fmi auquel Abdoulaye Bio Tchané, ministre d’Etat chargé du Plan et du
Développement a été convié. Il était au
côté de Christine Lagarde, Directrice Générale du Fmi, Lea Giménez Duarte,
Ministre des Finances du Paruguay, Penny Mordaunt, Secrétaire d’Etat au
Développement International du Royaume-Uni et Patricia Moreira, Directrice
Générale du Secrétariat international de Transparency International. Les
invités ont débattu autour du thème « Rétablir la confiance en luttant contre
la corruption ». Un satisfecit spécial a été décerné au Président Patrice Talon
et à tout son gouvernement pour leurs nombreux efforts d’assainissement des
finances publiques. Au cour du panel, Abdoulaye Bio-Tchané a fait l’exposé de
certaines initiatives prises par le gouvernement auquel il appartient. Il
s’agit des initiatives telles que la bancarisation des salaires des
fonctionnaires est une réforme majeure qui réduit des poches de corruption. A
ce sujet, Christine Lagarde affirma que l’expérience de la bancarisation du
payement des salaires a été faite en Afgnanistan où en un mois, cette réforme a
fait disparaître des poches de détournement. Pour finir, le ministre d’Etat a
laissé entendre que « Dans un environnement de corruption généralisée, l’une
des choses visibles, c’est que les gens ne sont pas sanctionnés. Il y a bien
sûr des lois mais personne n’a intérêt à ce qu’elles soient appliquées. Le
premier signal permettant de montrer permettant de montrer que les choses vont
changer, c’est de mettre fin à
l’impunité, de sanctionner les gens, jusqu’au niveau le plus élevé si possible.
Ceci permet le retour de la confiance des citoyens vis-à-vis du système
judiciaire. Le second facteur important dans cette lutte, c’est le leadership
politique engagé contre la corruption ». Il faut aussi noter que la
transparence dans la gestion des marchés publics dont fait preuve le
gouvernement de la Rupture ont fortement milité en faveur de cette
reconnaissance internationale.
Ulrich AKPOVO
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