Le Journal LIBERATION
Malgré les affaires Cen-sad, Dangnivo, , Icc-services etc....::
Le plan secret de Yayi pour déstabiliser le Bénin
( ....dans son rêve)
S'il y a une chose qui est jamais restée aux travers de la gorge de Yayi, c'est le fait d'avoir été contraint de céder le fauteuil présidentiel en 2016. Même la candidature du soi disant dauphin Lionel Zinsou participait d'un plan B machiavélique pour conserver le pouvoir. Une fois l'échec cuisant consommé mais jamais digéré, le seul et unique rêve du refondateur-changementeur, c'est d'assouvir sa revanche sur un certain Patrice Talon voué aux gémonies et contraint à l'exil sous de fallacieux prétextes. Pour mettre en oeuvre son plan de déstabilisation du pays afin de revenir aux affaires, Yayi s'allie à quelques déçus du régime de la Rupture. C'est le cas des Ajavon, Soglo, Ahossi etc...Il espère surfer sur la vague des mécontentements suscités par certaines réformes et mesures drastiques du gouvernement. Naïvement, certaines forces sociales tombent dans le piège de Yayi et s'accoquinent avec les Fcbe pour monter le Front du sursaut patriotique. C'est ce front qui va animer pendant un temps la fronde politico-sociale avant que certaines centrales syndicales ne comprennent la supercherie et décident de se désolidariser Dans la foulée l'Alliance Fcbe devient un parti politique. Ajavon crée son machin Usl etc...Le moment est donc venu de monter le coup de Djeffa. Yayi a réussi à convaincre Soglo d'y participer. Ajavon qui croyait être le désormais leader de l'opposition y a mis du sien. Les mouvements satellites des Fcbe ont été fortement mobilisé. Yayi s'attendait à une opération coup de poing du pouvoir pour jouer au victime, obtenir une insurrection populaire et avoir un échos médiatique international du fait de la présence de Tevoedjre, Nicephore Soglo, et accessoirement Ajavon. Mais le pouvoir de la Rupture a compris. Et la comédie, insipide et de mauvais goût est allée jusqu'à son terme sans accrocher personne. Sentant qu'il ne pouvait pas parvenir à ses fins, Yayi s'est résolu â créer le buzz. Il décida donc de verser des larmes de crocodile pour émouvoir le peuple. Là, aussi, l'opération a fait flop car le peuple connais très bien Yayi pour tomber dans le piège. Deux jours après, il est obligé de commettre un communiqué pour expliquer et justifier ses larmes. Le peuple n'a toujours pas mordu à l'hameçon. La dernière cartouche de Yayi reste donc les législatives de 2019 à l'issue desquelles, il compte avoir la majorité pour contrôler le perchoir. Devenant du coup deuxième personnalité de l'Etat, il pourra mettre en place un au plan de déstabilisation pour prendre les rênes du pouvoir exécutif. Il n'est pas exclure qu'avec une majorité écrasante, il s'engage avec ses alliés dans une aventure de révision de la constitution. Ce faisant, il tombera dans une nouvelle République, ce qui lui permettra de briguer une nouvelle fois la magistrature suprême. Mais entre ce fou rêve et sa réalisation, il y a un grand fossé qui est loin d'être facilement franchissable. Ayato Gbedé
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