Moi qui croyais naître dans la République des érudits et non dans celle des abrutis.
LE BILLET MATINAL DE VICTOR
Le président Patrice Talon doit comprendre que l'argent n'achète pas tout. Du moins, l'argent ne peut pas acheter la LIBERTÉ.
Tenez! Dans cette histoire de droit de grève, le schéma de l'Exécutif est simple. On prive les travailleurs de leur liberté, puis on améliore à coup de billets de banque leurs conditions de travail.
En somme, on retire par la main droite et on donne par la main gauche tout en oubliant que ce qu'on retire n'a pas de valeur monetaire: la liberté.
Monsieur le président, vous avez commis encore une erreur. Améliorer les conditions de travail des magistrats et agents de santé sans toucher à leur liberté et vous verrez que la grève mourra d'elle-même.
Car, le mot GRÈVE n'a pas le même sens et contenu dans tous les pays. Au Bénin, ce petit mot de cinq lettres est celui qui a fait tomber le KING KONG révolutionnaire marxiste léniniste et pré-militaire. En tout cas, pour nous autres qui sommes nés un peu avant 90 et qui avons vu de nos yeux puériles des compatriotes mourir devant les pharmacies fautes d'argent, le mot GRÈVE a une autre connotation.
Monsieur le président, la grève reste pour le (peuple) Béninois la seule arme infaillible lorsqu'il a tout perdu.
Ĺa liberté d'agir est le fondement de l'humanité. Priver les travailleurs de leur liberté d'agir est une manière de les transformer en prisonniers, puisque la liberté reste pour le moment la différence entre les bagnards et nous.
A quoi sert-il d'avoir les meilleures conditions vie et de travail sans liberté?
Da, ist die große Frage.
Victor Nongni
L'Aigle solitaire 🦅
Si les prisons sont débordés, ce n'est pas du fait de la grève.
Pour améliorer les conditions de travail d'un travailleur, doit-on lui arracher sa liberté ? C'est une manière déguisée de ne jamais donner sans contrepartie.
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