LE BILLET MATINAL DE VICTOR/Le ministre Kokou choisit une mauvaise et dangereuse date

 Agence Global'Presse (AGP)/Cotonou

LE BILLET MATINAL DE VICTOR

Le ministre Lucien Kokou

Le ministre Lucien Kokou a « tué » Patrice Talon

Le 11 septembre est une diabolique et dangereuse date dans l'histoire de l'humanité. Les Etatsuniens en savent beaucoup. Pourtant, c'est cette date que Lucien Kokou a retenu pour la pré-rentrée.

 Je vous le disais.

Le ministre de l’enseignement secondaire, Lucien Kokou n’est pas à la hauteur de sa mission. Il a encore foutu la merde. Il a exposé le président Patrice Talon. Il a livré le gouvernement aux crocs acérés des syndicalistes qui n’en demandent pas autant avant de sortir de leur réserve. Il a fini par « tuer » le gouvernement et son chef surtout. Et les syndicalistes sont sortis des bois. Bien aguerris.

Nul ne sait quelle mouche a piqué le ministre Kokou et son cabinet pour qu’il casse le tympan des Béninois, il y a trois jours, avec cette histoire de rentrée académique 2017-2018 sans consultation préalable. Et préalables, il doit en avoir. En parlant de 18 septembre comme date de la rentrée prochaine, le ministre, selon les syndicalistes, ne maîtrise pas du tout la législation scolaire car, mise à cette date, les vacances auront duré une soixantaine de jours au lieu de 75, normalement prévus.

La liste est longue et les syndicalistes promettent l’enfer au ministre, son gouvernement et son chef. Les Arrêtés non pris, la question des avancements non épluchée, celle des salaires non payés et les négociations rompues unilatéralement entraînant une décision despotique de fixation de la date de la rentrée scolaire sont les griefs portés contre le choix du ministre.

Moudachirou Bachabi de la CSTB, Noël Chadaré de la Cosi Bénin, pour ne citer que ceux-là, attendent de pieds fermes le gouvernement et son ministre amateur avec toutes ses décisions bâclées qu’il a toujours prises.

Ça va chauffer. Ça va barder. Visiblement, le temps de répit accordé au gouvernement de la Rupture est fini. Bien fini même.

Victor Nongni

L’aigle Solitaire

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