AGP/Cotonou
LE BILLET MATINAL DE
VICTOR
Christelle
Houndonougbo à la barre
Tambours battants,
ils ont été envoyés au Brésil deux fois ! Mais sans tambours ni trompettes,
ils sont tous devenus papas.
Sélectionnés au
Bénin, envoyés au Brésil pour apprendre à jouer au football, deux générations
de jeunes béninois, deux vagues de jeunes béninois sont devenus aujourd’hui des
causes perdues. Des cas sociaux. Pour cela, les principaux acteurs de cette mise en scène
comme Christelle Houndonougbo doivent aller à la barre au tribunal de la mémoire
collective.
Tambours battants,
ils ont été envoyés au Brésil deux fois ! Mais sans tambours ni trompettes,
ils sont tous devenus papas.
Aujourd’hui, plus de
la moitié de ces enfants qu’on a utilisés et aidés à perdre la ligne de leur
vie sont déscolarisés. La réinsertion sociale est pénible pour eux Qui va payer
la facture ? Christelle Houndonougbo et ses complices qui, à cœur joie, s’y
adonnaient allègrement. Pendant ce temps, les deniers publics sont mis à rudes
épreuves. Que ne nous a-t-on pas chanté ? Pourtant…
…Tambours battants,
ils ont été envoyés au Brésil deux fois ! Mais sans tambours ni trompettes,
ils sont tous devenus papas.
Les cancres, n’ayant
jamais joué au football, sont incapables de la moindre ignition pour comprendre
qu’on ne devient pas Pelé, Socrates, Romario Ronaldo, Ronaldinho ou Neymar en
allant apprendre à jouer au Brésil. Les Brésiliens n’ont pas appris et n’apprennent
pas à jouer au football. Ils naissent ainsi. Ils sont des pépites d’or depuis
les gonades de leurs géniteurs fécondés dans les entrailles de leurs
génitrices. Ils font des arabesques que même un siècle d’immersion au pays de
la samba ne permettra de réaliser. Peut-on redresser un bois sec ? Ils n’ont
pas compris. Et …
… Tambours battants,
ils ont été envoyés au Brésil deux fois ! Mais sans tambours ni trompettes,
ils sont tous devenus papas.
Ces criminels du ministère
des sports sous Yayi savent qu’il n’y avait pas de championnat au Bénin pour
accueillir les enfants dès leur retour, pourtant envoyaient ces âmes innocentes
au Brésil se faire former pour revenir joueurs de petit camp dans les ruelles de
Cotonou et enceinter les fillettes pour devenir papas. Papas made in Bresil. Que
cette infanticide coupable amène Christelle Houndonougbo et ses complice du
ministère des sports devant la justice de la mémoire collective. Car, …
… Tambours battants,
les enfants ont été envoyés au Brésil deux fois ! Mais sans tambours ni
trompettes, ils sont tous devenus papas.
Je suis amer, triste
et révolté.
Victor Nongni
L’Aigle solitaire
Un bois peut
séjourner à l’éternité dans le marigot, il ne deviendra jamais un crocodile.
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