lundi 11 septembre 2017

Christelle Houndonougbo et compagnie à la barre

AGP/Cotonou

LE BILLET MATINAL DE VICTOR

Christelle Houndonougbo à la barre

Tambours battants, ils ont été envoyés au Brésil deux fois ! Mais sans tambours ni trompettes, ils sont tous devenus papas.

Sélectionnés au Bénin, envoyés au Brésil pour apprendre à jouer au football, deux générations de jeunes béninois, deux vagues de jeunes béninois sont devenus aujourd’hui des causes perdues. Des cas sociaux. Pour cela, les     principaux acteurs de cette mise en scène comme Christelle Houndonougbo doivent aller à la barre au tribunal de la mémoire collective.

Tambours battants, ils ont été envoyés au Brésil deux fois ! Mais sans tambours ni trompettes, ils sont tous devenus papas.

Aujourd’hui, plus de la moitié de ces enfants qu’on a utilisés et aidés à perdre la ligne de leur vie sont déscolarisés. La réinsertion sociale est pénible pour eux Qui va payer la facture ? Christelle Houndonougbo et ses complices qui, à cœur joie, s’y adonnaient allègrement. Pendant ce temps, les deniers publics sont mis à rudes épreuves. Que ne nous a-t-on pas chanté ? Pourtant…

…Tambours battants, ils ont été envoyés au Brésil deux fois ! Mais sans tambours ni trompettes, ils sont tous devenus papas.
Les cancres, n’ayant jamais joué au football, sont incapables de la moindre ignition pour comprendre qu’on ne devient pas Pelé, Socrates, Romario Ronaldo, Ronaldinho ou Neymar en allant apprendre à jouer au Brésil. Les Brésiliens n’ont pas appris et n’apprennent pas à jouer au football. Ils naissent ainsi. Ils sont des pépites d’or depuis les gonades de leurs géniteurs fécondés dans les entrailles de leurs génitrices. Ils font des arabesques que même un siècle d’immersion au pays de la samba ne permettra de réaliser. Peut-on redresser un bois sec ? Ils n’ont pas compris. Et …

… Tambours battants, ils ont été envoyés au Brésil deux fois ! Mais sans tambours ni trompettes, ils sont tous devenus papas.

Ces criminels du ministère des sports sous Yayi savent qu’il n’y avait pas de championnat au Bénin pour accueillir les enfants dès leur retour, pourtant envoyaient ces âmes innocentes au Brésil se faire former pour revenir joueurs de petit camp dans les ruelles de Cotonou et enceinter les fillettes pour devenir papas. Papas made in Bresil. Que cette infanticide coupable amène Christelle Houndonougbo et ses complice du ministère des sports devant la justice de la mémoire collective. Car, …

… Tambours battants, les enfants ont été envoyés au Brésil deux fois ! Mais sans tambours ni trompettes, ils sont tous devenus papas.

Je suis amer, triste et révolté.

Victor Nongni
L’Aigle solitaire

Un bois peut séjourner à l’éternité dans le marigot, il ne deviendra jamais un crocodile.

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